Adriaan Van BaerlandAdrien Barland
Adriaan Van Baerland, latinisé en Adrianus Barlandus, né le à Baarland, mort le à Louvain, est un historien, philosophe et philologue humaniste hollandais. BiographieÀ l’âge de onze ans, le père de Baerland l’envoya à Gand pour y faire ses premières études sous la direction de Pierre Scotus, littérateur et professeur distingué. Il ne demeura à Gand que quatre années. Ensuite, il vint, en 1501, à Louvain, où il suivit, pendant quatre ans, les leçons de la faculté des arts, et obtint, En 1505, sa licence en philosophie puis, à l’âge de vingt ans, sa maitrise ès arts. Dès qu’il eut terminé son cours de philosophie, il résolut de s’adonner exclusivement aux belles-lettres, pour lesquelles il avait manifesté, depuis son enfance, un gout tout particulier. Il commença immédiatement à enseigner le latin pour devenir, en 1509, professeur de philosophie. Après la première année, il se spécialisa en théologie. En 1515, il entra dans la prêtrise, tout en passant la majeure partie de son temps comme lecteur à l’université et comme tuteur, cat il n’était pas insensible aux prébendes ou aux offices qui lui offraient un revenu décent. Il enseigna alors la philosophie comme legens et était attaché à la Faculté des Lettres comme quodlibetarius. Bientôt, il céda aux instances de ses amis et aux conseils d’hommes sages, et se mit à enseigner les belles-lettres. Pendant plus de neuf ans, ses leçons privées furent suivies par un grand nombre d’auditeurs, dont plusieurs reconnurent en avoir tiré le plus grand profit. À l’ouverture du Collège des Trois-Langues, en 1518, Baerland fut choisi pour occuper la chaire de langue latine. Il donna sa première leçon le 1er septembre de cette année, au couvent des Augustins, les bâtiments du nouveau collège n’étant pas encore achevés. Après un an et trois mois, il démissionna, en partie parce que sa rémunération était trop faible, et en partie en raison de frictions entre la Faculté des arts et le nouveau collège, et se rendit en Angleterre, en qualité de précepteur du jeune Antoine, seigneur de Grimbergen. Puis il revint en Belgique et alla s’installer à Afflighem, pour diriger les études de Charles de Croy, administrateur de l’abbaye, qu’il avait déjà compté au nombre de ses élèves, à Louvain. Plus tard, il fut rappelé dans cette dernière ville et chargé du cours d’éloquence qui se donnait, le mardi et le jeudi, à l’école publique de la faculté des arts. Il succéda comme rhetor publicus à Jean Paludanus, mort au mois de et occupa, selon de Walter Driessens[1], cette fonction jusqu’à sa mort. Baerland a pris une grande part au mouvement littéraire qui a eu lieu en Belgique, au commencement du xvie siècle. Très tôt un grand partisan d’Érasme, dont il dressa, en 1516, un catalogue des écrits, sous le nom de son frère Cornelius Barlandus[2], il fut l’un des promoteurs du retour à l’étude des auteurs classiques grecs et latins, qu’il appelait omnis doctrinæ parentes[3]. Dans ses leçons et dans ses écrits, tous ses efforts tendaient à inspirer à ses élèves et à ses lecteurs le gout pour les chefs-d’œuvre de l’antiquité. Ses ouvrages sur les belles-lettres et les études historiques se distinguent par une érudition étendue et variée, et une latinité très correcte. Il avait un frère médecin, Hubert de Baerland, né à Baarland vers 1580, mort au milieu du xvie siècle. PublicationsLettres
Histoire
Les écrits historiques et quelques autres ouvrages de Baarland ont été réunis en un volume in-12, et imprimés à Cologne, en 1603 sous le titre de : Historica Hadriani Barlandi, rhetoris Lovaniensis, nunc primum collecta, simulque edita ; vol. de xiii-434 p. Notes et références
Sources
Liens externes
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