Adolphe MilichAdolphe Milich
Adolphe Milich, né à Tyszowce[1] (Pologne) le , mort à Paris le , est un peintre français d'origine polonaise[2]. Également connu comme Adolf Millich. BiographieAdolf Milich est le fils de Moszek Milich et Serka Azenman[3]. En 1897, Adolphe Milich est peintre en lettres. Son père, commerçant, est ruiné dans un incendie. Pour faire vivre sa famille, il émigre à Łódź, devient professeur et découvre le milieu artistique. Milich part étudier aux Beaux-Arts de Varsovie puis de Munich de 1902 à 1904. En 1902, il est admis à l'Académie des beaux-arts de Munich par le professeur Georg von Hackl[4]. (Son matricule étudiant est le 02454)[5] Il a suivi les cours de dessin du professeur Hackl et les cours du peintre Franz von Stuck en 1903. Un jour à Munich, le hasard le fait rencontrer Jules Pascin alors dessinateur au Simplicissimus. Ce dernier lui conseille d’aller à Paris mais Milich rêve de découvrir l’Italie. Il se rend à Rome, Florence et Venise. Pour vivre, il fait des dessins pour ses collègues qui les vendent sous leurs propres noms. Appelé à Varsovie pour service militaire, il est réformé car trop petit. En 1909, il passe quelques mois à Paris, fréquente l’atelier de Claudio Castelucho. Il épouse Carla Fassbind. En 1920, il revient et s'installe définitivement à Paris. Il devient membre du Syndicat des Peintres et Sculpteurs polonais. En 1930, au décès de Jules Pascin, il participe à l'érection d'un monument de mémoire en tant que secrétaire du comité créé spécialement à cette fin[6]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il quitte la France pour la Suisse, puis revient à Paris. En 1952, il est citoyen d'honneur de Lugano. Il étudie les œuvres de maîtres anciens et nouveaux, et devient collectionneur de peintures. Son sujet préféré est le paysage méditerranéen, depuis la Provence à la Palestine, en passant par Venise, mais il réalise également plusieurs portraits et natures mortes[7]. En 1949 il expose à la galerie Messages au 8 rue des Saints-Pères à Paris[8]. Il réside Rue de l'Université (Paris) où il meurt le [9]. Notes et références
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