L'acide tannique est présent dans de nombreuses plantes, en particulier l'écorce du chêne[7], le Séquoia à feuilles d'if ou Tynanthus panurensis. On le trouve dans toutes les parties de la plante, graines, galle, cônes et bois.
Le chimiste Jöns Jacob Berzelius signale qu'en 1838, on utilisait l'extrait d'écorce de chêne (« quercitannate ») pour dissoudre la morphine[8].
Propriétés
L'acide tannique est un dérivé de l'acide gallique, plus précisément un polyester de glucose. Il y a dix unités d'acide gallique pour un glucose.
C'est un composé jaune à marron clair fortement soluble dans l'eau (un gramme par 0,35 mL d'eau). C'est un acide faible avec un pKa autour de 10[2].
En gravimétrie, on utilise une solution d'acide tannique pour précipiter l'aluminium, le béryllium, le chrome, le gallium, le germanium, le niobium, l'antimoine, l'étain, le tantale, le thorium, le titane, l'uranium, la vanadium, le tungstène, le zirconium[9].
L'acide tannique est utilisé pour passiver la corrosion du fer et empêcher toute corrosion future. Il est commercialisé en tant que convertisseur de rouille[10].
Notes et références
↑ ab et cAcide tannique« Acide tannique » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 07/07/2009
↑ a et b The Merck Index, 9th edition, Merck & Co., Rahway, New Jersey, 1976