Achille BergAchille Berg
Adrien Marie Achille Berg, né le à Sainte-Suzanne et mort le à Saint-Denis, est un médecin réunionnais, petit-fils d'Achille Berg, chirurgien de la Marine impériale. Médecin et chirurgien, chef de service de chirurgie du centre hospitalier départemental de Saint-Denis de La Réunion, il fut président du Conseil de l’Ordre des médecins[1] de La Réunion. BiographieIl naquit le à Sainte-Suzanne (Ile de La Réunion). Après ses études au lycée Bourbon, il y travaille un an comme surveillant pour financer ses études de médecine, à Montpellier. Après des études de médecine à Montpellier où il soutient sa thèse de doctorat sur l’hérédité de la tuberculose[2], qu’il dédia à son grand-père, il revient dans la colonie en , ouvre à Saint-Denis un cabinet de médecine générale et une polyclinique, le , associé aux docteurs Raphaël Fauvette[3], puis Yves Lapierre[4]. Il épouse Paule Martin, nièce de Gabriel Martin[5], médecin à Saint-Paul, le et a sept enfants, dont trois filles devinrent médecin, ainsi que cinq de ses gendres et quatre de ses petits-enfants. L’île comptait alors très peu de médecins, et les rares praticiens devaient cumuler les tâches, jour et nuit. En 1932, il est médecin du lycée Leconte de l’Isle, seul lycée de l’Île, jusqu’au transfert de ce lycée au Butor en 1970. En août 1933, il est médecin suppléant de la section chirurgie du Centre hospitalier Félix-Guyon et devient titulaire en juin 1937, prenant la suite du docteur Déramond[6], oncle de son épouse. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison de la véritable rafle de tous ceux qui étaient médecins, il ne restait plus que cinq médecins à Saint-Denis. Il est mobilisé sur place en sa qualité de chef de service. Par la suite, il cumule les responsabilités : médecin-visiteur de la maternité coloniale de 1939 à 1950, enseignant à l’école d’infirmières dès sa création le , directeur de la Santé de novembre 1945 à juillet 1946. En 1962, il est élu à la présidence du Conseil de l’ordre des médecins, à la suite de Roger Serveaux[7] qui succédait lui-même à Gabriel Martin. Il publie sur la lèpre très répandue dans l’île, tout comme avant lui l’avait fait son ancêtre[8]. Il prend sa retraite en 1966 et meurt le . Il était l’oncle d’Adrien Berg[9], lui aussi chirurgien au centre hospitalier Félix Guyon et qui prit sa relève. PenséeAchille Berg se définissait lui-même comme « médecin-charnière » entre une situation sanitaire dramatique et la médecine moderne[10] Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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