Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne
L'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne est un accord d'association signé le et entré en application le [1]. Cet accord fait ainsi partie du Processus de Barcelone. HistoriqueLes relations commerciales entre les deux entités étaient déjà régies par divers accords (notamment les accords internationaux au sein de l'OMC et deux accords bilatéraux datant de 1976). La négociation du nouvel accord s'est achevée en et après son entrée en application en 2005, il prévoyait l'élimination progressive, des droits à l'importation de produits industriels de l'UE, ainsi que ceux rattachés aux produits agricoles des deux pays parties (ce qui a globalement été atteint en 2020[2]) ; une coopération politique et économique renforcée, ainsi qu'une série d'aides techniques et financières pour accompagner le développement du pays et accélérer son rapprochement avec le marché commun de l'UE[3]. Le , le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a déclaré lors d'une entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux que l'accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) sera révisé à partir de 2025[4]. Le , le ministre algérien des affaires étrangères Ahmed Attaf, a réaffirmé le souhait de l'Algérie de réviser l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) pour « qu’il soit équitable pour les deux parties »[5]. Le , le président Abdelmadjid Tebboune, a présidé une réunion consacrée au suivi de l’état d’avancement des préparatifs en prévision de la révision de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE)[6]. Relations commercialesL'UE est le plus grand partenaire commercial de l'Algérie et représente 46,7 % en 2019 de son commerce international (soit 24,9 milliards d'euros) ; les importations de l'UE en provenance d'Algérie se sont élevées à 11,4 milliards d'euros, dominées par les produits pétroliers et miniers (93,5 %) et les exportations de l'UE vers l'Algérie se sont élevées à 13,5 milliards d'euros et étaient dominées par les machines et équipements de transport (28,9 %), l'agriculture et les matières premières (23,7 %) et les produits chimiques (20 %). Les échanges bilatéraux de services s'élevaient à 4,6 milliards d'euros en 2019 dont 1,5 milliard d'euros d'importations de services de l'UE et 3,1 milliards d'euros d'exportation[2]. Références
Voir aussiArticles connexes
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