La catastrophe provoqua la mort de quatorze des quinze personnes présentes officiellement à bord, dont le prince George[11],[12].
Il y eut un survivant, le sergent Andrew Jack, l’un des mitrailleurs. Remis de ses blessures[13], il continua à servir dans la RAF après la guerre et prit sa retraite en 1964[4],[14]. Il mourut en 1978 à Brighton, âgé de 56 ans[15].
Zones d'ombre
Dans son journal, Alan Lascelles, le secrétaire privé du roi, avait noté qu'il y avait 16 personnes à bord lors de l'accident du prince George[16]. Selon le témoignage d'un membre de l'équipe de secours envoyé sur les lieux du crash, le corps d'une femme se trouvait parmi les victimes[16]. D'après la nièce du survivant Andrew Jack, le prince George aurait été aux commandes lors du crash et une autre personne se serait trouvée à bord[17].
Les documents de la commission d'enquête ont semble-t-il disparu[16]. Le secret autour de l'enquête a favorisé l'apparition de théories du complot les plus fantaisistes[16], notamment que l'avion se rendait en Suède pour négocier la paix avec les nazis, ou qu'il aurait été abattu par les services secrets sur ordre de Churchill, qui aurait vu en George un sympathisant allemand[18].
Enquête
L'enquête de la RAF détermina que les quatre moteurs de l'avion étaient en fonctionnement au moment de l'impact et conclut à une erreur de navigation[6] (mauvaise prise en compte du vent qui aurait fait dériver l'avion de sa route prévue).
Hommages
Certains des restes de l'équipage sont enterrés à Oban[19]. Le prince George est inhumé au domaine de Frogmore, à proximité du mausolée royal.
↑(en) Roy Conyers Nesbit, Missing: Believed Killed: Amelia Earhart, Amy Johnson, Glenn Miller and the Duke of Kent, Pen and Sword, (ISBN9781526704528, lire en ligne), p. 106
↑(en) Roy Conyers Nesbit, Missing: Believed Killed: Amelia Earhart, Amy Johnson, Glenn Miller and the Duke of Kent, Pen and Sword, (ISBN9781848843196, lire en ligne), p. 125
↑England & Wales, Civil Registration Death Index, 1916–2007