L'abri Olha, aujourd'hui effondré, est situé sur une des anciennes terrasses alluviales de la Nive, près de Cambo-les-Bains, dans le ravin de l'Urdaueio (affluent de la Nive), en Pays basque français.
En 1947, Georges Laplace effectua des fouilles dans le prolongement de l'abri, dans un locus qu'il nomma Olha II, un autre abri-sous-roche effondré, contigu à Olha I[4].
« Nous forgeons ce nouveau terme pour un faciès très spécial du Moustérien, celui qui se rencontre en Pays basque à l'abri Olha (couche inférieure) et au Castillo (couche alpha, supérieure). Il se caractérise par la présence de hachereaux sur éclats, ou éclats Olha, forme fréquente en Afrique, mais que nous ne connaissons pas en France au Nord de Sauveterre-la-Lémance[5]. »
↑Emmanuel Passemard, « Le Moustérien à l'abri Olha en Pays-Basque », Revue Lorraine d'Anthropologie, , p. 117-160.
↑Marc Large (préf. Jacques Blot), Les premiers hommes du Sud-Ouest : Préhistoire dans le Pays basque, le Béarn, les Landes, Pau, Cairn, , 117 p. (ISBN978-2-35068-035-4 et 2-35068-035-5), p. 60.
↑Georges Laplace et Andoni Saenz de Buruaga, « Application de la typologie analytique et structurale à l'étude de l'outillage moustéroïde de l'abri Olha 2 à Cambo (Kanbo) en Pays Basque », Paléo, no 12, , p. 261-324 (lire en ligne).
↑François Bordes, « Essai de classification des industries "moustériennes" », Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 50, nos 7-8, , p. 457-466 (lire en ligne)
↑ a et bMarianne Deschamps, La diversité culturelle au Paléolithique moyen récent : le Vasconien et sa signification au sein des faciès moustériens (thèse de doctorat en Préhistoire), Toulouse, Université de Toulouse II - Le Mirail, , 582 p. (lire en ligne).