Abdelkader Ben Khemis
Abdelkader Ben Khemis (arabe : عبد القادر بن خميس), né le au Kef et mort le , est un homme politique tunisien. BiographieProfesseur et figure de l'oppositionDocteur en chimie organique en 1980, Abdelkader Ben Khemis est maître conférencier à l'École nationale d'ingénieurs de Gabès, avant d'enseigner à Monastir[3]. Il a par ailleurs été membre du syndicat de l'enseignement supérieur[2]. Figure de l'opposition dans le gouvernorat du Kef, il est membre fondateur d'Ettakatol[2], parti fondé en 1994, et du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT), une ONG fondée en 1998 et dont il devient secrétaire général. Le , il est, selon Libération, « [brutalisé] par la police [...] alors qu'[il] se [rendait] à une cérémonie organisée par le CNLT dans un lieu privé »[4]. Il dépose plainte le , mais la plainte n'a aucune suite[5]. Le , il est « arrêté devant son domicile à Monastir par des agents et interrogé durant 3 heures au siège du district de la sûreté nationale », rapporte la porte-parole du CNLT, Sihem Bensedrine[6]. Il est ensuite libéré, « après que des exemplaires du journal Kalima lui aient été confisqués »[6]. En 2010, l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme rapporte que, « lors d’une manifestation au Kef, [il] aurait été frappé par des policiers en civil »[7]. ConstituantLe , il est élu constituant dans la circonscription du Kef, sous l'étiquette d'Ettakatol. Il démissionne du parti, devient indépendant[1] et rejoint Al Joumhouri, puis l'Alliance démocratique, avant d'être admis à la Voie démocratique et sociale[2]. DécèsMort le des suites d'une maladie, il est inhumé au cimetière Charfine[8]. Références
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