Sparte fait appel à l’armée athénienne, réputée dans l’art des sièges, pour mater la révolte des Messéniens et des Hilotes. En effet ces derniers, battus en rase campagne, offrent une vive résistance sur le mont Ithômé. L’expédition de 4 000 hoplites dirigée par Cimon est renvoyée sans ménagement à l’automne par Sparte, ce qui provoque la rupture entre les deux villes (461)[2].
Réformes démocratiques d’Éphialtès à Athènes. Éphialtès profite de l’absence de Cimon pour déconsidérer l’Aréopage, principal soutien de Cimon, et le priver d’un grand nombre de ses prérogatives politiques et judiciaires, au profit des Cinq-Cents, de l’assemblée et des tribunaux. Institution de la rétribution des fonctions publiques, à l’exception de celles comportant des responsabilités importantes[4].
Révolte d'Inaros, chef libyen, contre les Perses en Égypte. Artaxerxès Ier est contraint d’intervenir pour libérer l’armée perse encerclée à Memphis par Inaros et le prince de SaïsAmyrtée, soutenus par la flotte athénienne (460 av. J.-C.). En 454, Inaros est capturé et exécuté, mais Amyrtée poursuit la lutte dans le delta[7].