Le départ de cette étape est à Orchies, dans le département du Nord. Bien que cette ville marque le début des secteurs pavés de la classique Paris-Roubaix, aucune route pavée n'est empruntée. La course passe au sud-ouest de Lille, en direction du Pas-de-Calais, puis se dirige vers l'ouest. La ville d'Isbergues, où le Grand Prix d'Isbergues est disputé en septembre, est traversée (km 78). Le sprint intermédiaire du jour se trouve au kilomètre 119, à Senlecques. Six côtes comptant pour le classement de la montagne se succèdent dans les 65 derniers kilomètres, dans les monts du Boulonnais. La première est la côte de l'Éperche (km 132), en quatrième catégorie. Onze kilomètres plus loin, la côte de Mont Violette est en troisième catégorie. La course prend ensuite la direction du nord pour arriver à Boulogne-sur-Mer, avec quatre côtes dans les seize derniers kilomètres : la côte de Herquelingue (km 181), la côte de Quéhen (km 185), toutes deux en quatrième catégorie, la côte du mont Lambert (km 190,5), en troisième catégorie, et, à Boulogne, la côte finale (rue Porte Gayole) longue de 700 mètres et présentant une pente de 7,4 %. Ce final est le même que celui des championnats de France sur route de 2011. Cette étape semble promise aux puncheurs, notamment grâce à sa côte finale. Pour le directeur de course Jean-François Pescheux, « il n'est pas possible que le peloton arrive groupé à Boulogne »[1],[2].