Titus Otacilius part en Sicile à la tête d’une importante flotte pour mener la guerre contre Syracuse ; le propréteur Quintus Mucius Scaevola est envoyé en Sardaigne, tandis que Gracchus à Luceria et Varron dans le Picenum voient leurs commandements de 215 prorogés[2].
Hiéronyme, le tyran de Syracuse, est assassiné à Léontinoi par des conjurés dirigés par Théodotos et Sosis ; la république est restaurée à Syracuse. Troubles. Andranodore, l'oncle de Hiéronyme, qui s'est réfugié sur l'île d'Ortygie, finit par se rallier. Hippocratés et Epicydès, deux agents d'Hannibal, se font élire « préteurs ». Andranodore et Thémistos sont tués aux portes de la Curie par la faction pro-romaine[2].
Hannibal échoue à prendre Puteoli ; après avoir ravagé la région de Naples, il échoue une troisième fois devant Nole défendue par Marcellus. Le consul Fabius assiège et prend Casilinum. Gracchus détruit une armée de 17 000 carthaginois et bruttiens conduite par Hannon sur le Calor près de Beneventum[3]. Les citoyens d’Arpi en Apulie demandent l’aide de Fabius pour expulser leur garnison carthaginoise. Fabius feint d’organiser le siège de la ville, puis lance une attaque surprise de nuit, couverte par le bruit d’une tempête. Les 3 000 citoyens se rendent à condition que la garnison carthaginoise puisse se retirer indemne. 1 500 soldats espagnols se rallient à Rome[2].