Jeudi , un communiqué publié par l'agence privée mauritanienne Sahara Média, Iyad ag Ghali, leader d’Ansar Dine annonce qu’il « décide de retirer l'offre de cessation des hostilités »[1]
Lundi , des sources militaires indiquent que plusieurs colonnes de jihadistes lourdement armés sont descendues vers les lignes de démarcation dans la région de Mopti et auraient atteint la zone de Bourei, à 25 kilomètres du dernier poste tenu par les forces maliennes[2]. Dans la nuit du lundi au mardi, l’armée malienne effectue des tirs de sommations et avance vers Douentza[3].
Jeudi :
les djihadistes attaquent Konna au cours d’une bataille à l’issue de laquelle ils contrôlent la ville. L’armée malienne se replie sur Sévaré[4].
Le conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence à la demande de la France exprime sa « profonde inquiétude relative aux mouvements militaires et aux attaques de terroristes islamistes signalés dans le nord du Mali, en particulier la prise de la ville de Konna ». Gérard Araud, ambassadeur français auprès des Nations unies annonce que le gouvernement malien a lancé un appel à l’aide militaire[5].
Vendredi :
Le président français François Hollande annonce que « Paris répondra strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande d'aide militaire des autorités maliennes face aux groupes islamistes armés », considérant être face à « une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali »[6].
L’armée malienne soutenue par l’aviation française entame la contre-offensive sur Konna[6].
L’Union africaine demande à ses États membres d’apporter l’appui nécessaire au gouvernement malien. Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine réitère le soutien de l’organisation africaine aux autorités maliennes de transition, en particulier au président Dioncounda Traoré et au Premier ministre Diango Cissoko[6].
Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Intérieur et de l’Administration territoriale annonce que l’état d’urgence entre en vigueur « immédiatement et sur toute l’étendue du territoire national »[6].
Samedi 12 et dimanche , l’aviation française bombarde les positions djihadistes dans le nord du pays[7],[8].
Lundi , une force djihadiste d'environ 400 hommes, touaregs mais aussi arabes et noirs francophones et anglophones, prend le contrôle de Diabaly après des combats avec l'armée malienne [9]. la nuit du lundi au mardi, l’armée française réplique par des frappes aériennes[10].