H301, H311, H373, H412, P261, P273, P280, P311 et P301+P310
H301 : Toxique en cas d'ingestion H311 : Toxique par contact cutané H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus) à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H412 : Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P273 : Éviter le rejet dans l’environnement. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P311 : Appeler un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P301+P310 : En cas d'ingestion : appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin.
De nombreuses autres méthodes existent pour la synthèse de ce composé. La nitration directe de l'aniline est inefficace car de l'anilinium est produit à la place. Le fait est que la nitration de l'acétanilide ne donne que des traces d'isomère 2-nitro s'obtient en raison du grand effet stérique de l'amide. La sulfonation est généralement utilisée pour bloquer la position 4 et augmente alors l'efficacité à 56%[4],[5].
Utilisation
La 2-nitroaniline est le principal précurseur des phénylènediamines, qui sont converties en benzimidazoles, une famille d'hétérocycles qui sont des composants clés des produits pharmaceutiques[3].
Outre sa réduction en phénylènediamine, la 2-nitroaniline peut subir d'autres réactions prévues pour les amines aromatiques. Elle est protonée pour donner les sels d'anilinium. En raison de l'influence du substituant nitro, l'amine présente une basicité près de 100 000 fois inférieure à l'aniline elle-même. La diazotation donne un dérivé de diazonium[6], qui est un précurseur de certains colorants azoïques. Son acétylation donne par ailleurs du 2-nitroacétanilide.