L'expression îles extérieures de Yap (Outer islands of Yap) désigne l'ensemble des îles de l'État de Yap à l'exception des îles Yap dans les États fédérés de Micronésie. Cette dénomination ne correspond pas à une région géographique naturelle mais à un concept employé dans les documents administratifs et dans le langage courant. La prépondérance économique et politique de l'archipel des îles Yap au sein de l'État de Yap a conduit à l'apparition de cette expression[1]. Il existe aussi l'expression Rei Matau (« [les îles des] hommes de la haute mer »)[2].
Lors des élections législatives internes à l'État de Yap, les municipalités de cette région sont réparties en quatre districts électoraux, chacun élisant pour quatre ans un sénateur au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Les districts sont numérotés de 2 à 5, le premier district étant celui des îles Yap qui n'appartient pas à cette région. Le deuxième district comprend les municipalités de Fais, de Ngulu, d'Ulithi et la municipalité inhabitée de Sorol. Le troisième district concerne la municipalité de Woleai. Les municipalités d'Eauripik, de Faraulep et d'Ifalik sont regroupées dans le quatrième district, les municipalités d'Elato, de Lamotrek et de Satawal dans le cinquième[3].
Démographie des îles extérieures de Yap
Évolution démographique depuis 1920
1920
1925
1930
1935
1947
1958
1967
2 960 (est.)
2 711 (est.)
2 465 (est.)
2 312 (est.)
2 299 (est.)
2 278
2 738 (est.)
Évolution démographique depuis 1920, suite (1)
1973
1980
1987
1994
2000
2010
-
2 730
2 897
3 498
4 259
3 850
4 006
-
Chiffres de population des recensements de 1920 à 1935 et de 1967 estimés d'après un tableau récapitulatif dans le rapport de recensement de 2000[6]. (Sources : Recensements officiels des populations de l'État de Yap jusqu'en 2000[4] et en 2010[5])
↑On emploie en France, dans un ordre d'idée à peu près analogue, le terme « province » pour désigner le territoire français hors de Paris.
↑Petrosian-Husa, Carmen, « Les lavalava - Objets de valeur féminins aux îles Rei metau », Journal de la Société des Océanistes, Société des Océanistes, no 112, , p. 21–36 (ISSN0300-953x, DOI10.4000/jso.1666, lire en ligne, consulté le ).