Elle a été pionnière sur de nombreux aspects, notamment par sa façon de recourir à des domaines très divers dans ses analyses historiques, tels que l'étude démographique des populations, l'étude de leurs régimes alimentaires et de leurs conditions de vie, l'étude des maladies, l'étude de leur économie, etc. Elle a été aussi l'une des premières à utiliser les récits hagiographiques, jusqu'alors négligés[2].
Dans son dernier livre, Un Moyen Âge grec, elle a tenté de camper la spécificité du monde byzantin face à l'Occident latin, comparant la structuration de la société byzantine à celle que présenta Marc Bloch dans La société féodale (1939-40) pour la société médiévale occidentale[5],[2].
« Byzance xe – XIe siècle », dans Histoire de la vie privée (sous la dir. de Philippe Ariès et Georges Duby), t. I : De l'Empire romain à l'an mil (sous la dir. de Paul Veyne), Paris, Seuil, 1985, p. 533-615.
Évelyne Patlagean et Alain Le Boulluec (dir.), Les retours aux Écritures. Fondamentalismes présents et passés, Paris-Louvain, Peeters, Bibliothèque de l'École des hautes études, section Sciences religieuses, vol. XCIX, 1993.
Figures du pouvoir à Byzance, Spolète, Centro italiano di studi sull'alto Medioevo (n° 13), 2001.
Israël Lévi, Le ravissement du Messie à sa naissance et autres essais (textes choisis et présentés par Évelyne Patlagean), Paris-Louvain, Peeters (Collection de la Revue des études juives, 13), 1994.
Béatrice Caseau, « Introduction », dans Les réseaux familiaux, antiquité tardive et moyen-âge, in memoriam A.Laiou et E.Patlagean, Université Paris-Sorbonne, (lire en ligne), p. 4.
Jean-Marie Martin, « Evelyne Patlagean (1932-2008), une anthropologue structuraliste à Byzance », dans André Burguière et Bernard Vincent (dir.), Un siècle d’historiennes, Paris, Des femmes-Antoinette Fouque, (ISBN978-2-7210-0634-9), p. 215-230.