Évasion de la prison de WumÉvasion de la prison de Wum
Batailles
Géolocalisation sur la carte : région du Nord-Ouest
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
L'évasion de la prison de Wum a lieu le , pendant la crise anglophone au Cameroun, lorsque des séparatistes attaquent une prison à Wum, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. Cette attaque est la troisième du genre depuis le début du conflit[1], et est liée aux efforts des séparatistes visant à empêcher la tenue de l'élection présidentielle de 2018 dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays[2]. DéroulementL'attaque aurait eu lieu vers 22 heures, mais le chef des Tigres de l'Ambazonie, Nchia Martin Achuo, déclare qu'elle a eu lieu à 4 heures du matin. Achuo affirme que l'objectif de l'attaque est de libérer des personnes innocentes qui ontt été récemment arrêtées[2]. Les combattants séparatistes auraient été lourdement armés et auraient réussi à vaincre les gardiens de prison après des échanges de tirs nourris[1]. Après l'attaque, le gouvernement camerounais confirme qu'environ 100 prisonniers se sont échappés. Les Tigres de l'Ambazonie affirment que le nombre exact est de 106[2]. Un jour plus tard, une autre source ajuste le nombre à 117[3]. ConséquencesAprès l'évasion, le Cameroun lance une offensive militaire dans la région, ainsi qu'une chasse à l'homme à travers le Menchum, pour capturer les fugitifs. Selon l'armée, 30 des détenus sont de nouveau arrêtés dans la journée[3]. Pour éviter de nouvelles évasions, le Cameroun décide de transférer plus rapidement les détenus des petites prisons vers la prison centrale de Bamenda[1]. Notes et références
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