Étienne-Émile Cornudet des ChaumettesÉtienne-Émile Cornudet des Chaumettes
Étienne-Émile Cornudet des Chaumettes, né le à Felletin (Creuse), mort le à Crocq (Creuse), est un homme politique français. BiographieFils de Joseph Cornudet des Chaumettes et de Jeanne Cellier du Montel, il entre comme auditeur au Conseil d'État en 1813. Sous la Restauration, il devient mousquetaire dans la Maison du Roi en 1814. Après la suppression du corps en 1816, il s'inscrit comme avocat au barreau de Paris et se fait nommer sous-préfet d'Issoudun le , douze jours après que son père ait retrouvé son siège à la Chambre des pairs. Le , il se fait transférer à la sous-préfecture de Figeac, qu'il administre pendant dix-huit mois[1]. Puis il donne sa démission pour s'occuper d'agriculture. En , il achète le château de Neuville-sur-Oise[2], ses dépendances et la tour de Conflans[3]. Conseiller général du canton de Crocq, en Creuse de 1831 à 1848, il est élu le député du deuxième collège électoral de la Creuse, dans l'arrondissement d'Aubusson, puis réélu le par 124 voix sur 184 votants et 227 inscrits contre M. Mazeron. Siégeant au centre-droit, il soutient constamment la politique ministérielle. Il est réélu le par 142 voix sur 171 votants et 234 inscrits, le sans concurrent et le par 127 voix sur 208 votants et 250 inscrits contre M. Sallandrouze. Élevé à la dignité d'officier de la Légion d'honneur en et nommé pair de France le pour lui éviter une possible défaite[4], il continue à soutenir le gouvernement à la Chambre haute. Il perd tous ses mandats avec la révolution de 1848 et se retire de la vie politique. FamilleMarié en 1821 à Églé-Eugénie Vanlerberghe, fille d'Ignace-Joseph Vanlerberghe, un riche banquier, associé d'Ouvrard[4], et de Barbe Rosalie Lemaire (qui lui fait donation du château et terre de Briffœil le )[5], il est le père de Joseph-Alfred Cornudet des Chaumettes[2],[3]. Sources
Notes et références
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