Éric KeslassyÉric Keslassy
Éric Keslassy est un sociologue français, né en 1973, qui a enseigné à l'université Paris-Diderot, à Sciences Po Lille, à l'ENSTA ainsi qu'à Sciences Po Paris. BiographieJeunesse et étudesÉric Keslassy effectue un DEA d'Études politiques à l'EHESS (Centre Aron) sous la direction de Françoise Mélonio, où il rédige une analyse de la pensée économique et sociale de l'auteur d'Alexis de Tocqueville à travers son approche du paupérisme[1]. Il poursuit ses recherches sur Tocqueville sous la direction de Philippe Steiner, à l'université Paris-Dauphine, et rédige une thèse de doctorat intitulée Question sociale et démocratie dans l'œuvre de Tocqueville qu'il soutient en . Parcours professionnelIl enseigne dans un premier temps les sciences politiques, les sciences économiques et la sociologie à l'université Paris VII, ainsi qu'à l'université Paris-Dauphine[2]. Il devient ensuite enseignant à l'Institut d'études politiques de Lille, où il enseigne les méthodes de sciences sociales (entre 2009 et 2012) et les sciences politiques (depuis 2010-2011)[3]. En 2008, il crée le cours de sociologie de l'intégration dans la formation en culture générale de l'ENSTA — enseignement qu'il a assuré jusqu'en 2011[4]. Faisant de la recherche dans le domaine de la reproduction sociale et des inégalités d'accès au pouvoir, il est considéré comme un expert du communautarisme[5][source insuffisante]. Il dirige la collection « Objectif : réussir sa prépa » du Groupe Studyrama[réf. souhaitée]. Axes de rechercheÉric Keslassy consacre une grande partie de ses écrits à la relation qui s'est nouée entre l'égalité et la démocratie à partir de la réflexion de Tocqueville. Dans ce cadre, la « société démocratique » n'est plus seulement le régime politique bien connu mais un « état social » qui se fonde sur la progression de « l'égalité des conditions ». Il réunit certaines de ses idées dans un petit ouvrage didactique : Démocratie et égalité (Bréal, 2003). Il est reconnu comme l'un des chercheurs experts de Tocqueville[6],[7]. Il développe ensuite sa réflexion autour du concept contemporaine de discrimination positive. La déclaration de Nicolas Sarkozy en faveur de la nomination d'un « préfet musulman » lui fait écrire De la discrimination positive (Bréal, 2004)[8]. Cet ouvrage vise à établir une distinction entre la discrimination positive « socio-économique » et la discrimination positive « ethnique ». Il écrit un rapport intitulé Ouvrir la politique à la diversité pour l'Institut Montaigne[9]. Il coécrit avec Najat Vallaud-Belkacem un rapport pour la Fondation Jean-Jaurès intitulé Pluralité visible et égalité des opportunités[10]. Il a rédigé un rapport de sociologie électorale sur le profil sociologique des parlementaires issus des élections législatives françaises de 2017 pour l'Institut Diderot[11]. Il est à ce titre invité à s'exprimer dans les médias comme dans Le Monde[12] et l'Humanité[13],[14]. Publications
Notes et références
Liens externes
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