Éric Berdoati
Éric Berdoati (né le )[1] est un homme politique français, maire de Saint-Cloud depuis 2005. BiographieEnfance - JeunesseFils d'un expert-comptable, Éric Berdoati passe son enfance et sa jeunesse à Beauchêne, commune de Boutigny-Prouais et fait toute sa scolarité à l'institut privé Saint-Pierre Saint-Paul à Dreux. Le , alors qu'il se trouve avec un ami à Dreux, attendant le car devant le ramener chez lui, il est abordé par une bande de sept jeunes qui lui demande une cigarette. N'en ayant pas car n'étant pas fumeur, Éric Berdoati et son ami sont alors assaillis par la bande qui les frappe violemment. Il est hospitalisé d'urgence[2]. Quelques jours plus tard la bande est appréhendée[3] Carrière professionnelleEntre 1992 et 1995, il est directeur du développement de la société MD Communication puis directeur général de la société Présence et Communication Médicales jusqu'en 1999 et secrétaire général du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ) de 1999 à 2003[4]. De 1997 à 1999, il est président du Syndicat de la Presse Médicale du Spécialiste qu'il a fondé[4]. Depuis 2004, il est gérant de la SARL « Presse entreprises formation & conseil »[5]. Carrière politiqueÉlevé dans une famille gaulliste, c'est le lendemain de ses 17 ans, après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles qu'Éric Berdoati s'intéresse à la politique et prend sa carte du RPR[6]. Entre 1998 et 2005, il est délégué de la section locale du RPR (puis de l'UMP à partir de 2002) à Saint-Cloud où il vit avec sa famille depuis la fin des années 1980. En 2001, il est nommé maire adjoint à la jeunesse et aux sports par le maire de la commune, Bertrand Cuny (UDF). En 2005, après la démission de ce dernier, il est choisi comme candidat par la majorité municipale et élu puis réélu au premier tour en 2008, avec 62 % des voix[4]. En tant que maire de Saint-Cloud, il préside depuis 2006 le conseil d'administration du Centre hospitalier des quatre villes[7]. En 2007, il est suppléant de Patrick Ollier, élu député de la 7e circonscription des Hauts-de-Seine. En 2008, il est candidat à la présidence de la fédération départementale des Hauts-de-Seine de l'UMP et, malgré son manque de notoriété, il n'est battu que de justesse par le président sortant Patrick Devedjian[8]. Il se présente à nouveau en 2010 avant de se retirer le [9] pour soutenir la candidature de Jean-Jacques Guillet qui remporte l'élection le [10]. Le , Patrick Ollier est nommé ministre chargé des relations avec le Parlement dans le gouvernement Fillon III. Éric Berdoati prend donc sa place à l'Assemblée nationale dès le . Il devient également membre de la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation au sein de l'Assemblée[11]. Aux élections cantonales de 2011[12], Éric Berdoati est élu conseiller général du canton de Saint-Cloud, avant de devenir vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine[13]. Le , il démissionne de son mandat de député[14]. En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient, comme onze autres personnalités, secrétaire général adjoint de l’UMP, en plus du tenant du poste, Marc-Philippe Daubresse. Lors des élections législatives françaises de 2017, alors que Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison, ne brigue pas un nouveau mandat de député, Éric Berdoati est candidat Les Républicains dans la 7e circonscription des Hauts-de-Seine (le candidat suppléant qui l'accompagne est Denis Gabriel, adjoint au maire de Rueil-Malmaison). Il est alors soutenu par Patrick Ollier et par Jacques Gautier, maire de Garches. Il parvient au second tour, mais finit deuxième, le , avec 42,19 % des suffrages exprimés, derrière le candidat de la République en marche, Jacques Marilossian, lequel obtient 57,81 % des voix et devient donc député[15]. Le il annonce dans Le Journal du dimanche qu'il va quitter LR[16]. Vie privéeÉric Berdoati est marié et père de deux enfants[4]. Il pratique l'escrime au Cercle d'escrime drouais[17],[18] et devient maître d'armes en 1985 à l'âge de 21 ans[6], il est sacré champion de France des maîtres d'armes en 1986[4]. Rugbyman amateur, il fut dirigeant d’un club agréé[19]. Synthèse des mandats et fonctionsMandats nationaux
Mandats locaux
Autres
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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