Le territoire d'Épalinges s'étend sur 4,57 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 61,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 14,0 %, les surfaces boisées 25,4 % et les surfaces improductives 0,0 %[3].
Épalinges s'est créée, vraisemblablement au début du dernier millénaire, par des défrichements successifs sur la forêt du Jorat. La première trace écrite d’Épalinges remonte au XIIIe siècle.
L'une des particularités de la ville est d'être presque entièrement enclavée dans la commune de Lausanne. La question du rattachement de la commune à Lausanne a d’ailleurs été un sujet de discussions, notamment au cours des années 1940. Après plusieurs débats au sein du Conseil, la question est définitivement tranchée le par un refus massif.
Épalinges compte 9 822 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 149 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 14,2 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Épalinges entre 1850 et 2020[9],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 38,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 22,4 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[10].
La même année, la commune compte 4 701 hommes pour 5 068 femmes, soit un taux de 48,1 % d'hommes, inférieur à celui du canton (49,1 %)[10].
L’église des Croisettes, inaugurée le , a été construite sur les plans de l'architecte David Edelstein, soit Perret-Gentil, originaire de Valangin. Le financement a été apporté par la commune de Lausanne, à qui cet édifice appartient toujours. Le campanile a été remplacé en 1913 lors d'une grande restauration qui a touché toute la partie occidentale de l'édifice[11]. Située un peu à l’écart du centre du village, l'église est située sur un terrain de près de 2 ha déclaré non constructible et acheté par la commune au début des années 1950[12]. Elle figure sur la liste des biens culturels d'importance régionale.
Dès 1976, Épalinges a accueilli l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC), une fondation privée à but non lucratif fondée en 1964. Les groupes de recherche de l'Institut ont été intégrés en 2008 à la Faculté des Sciences de la vie de l'École polytechnique fédérale de Lausanne.
↑ abc et dFlorence Cattin, « Épalinges » , sur toponymes.ch (consulté le ).
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 47
↑ a et bCharles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens, Cabédita, , 129 p. (ISBN2-88295-339-9), p. 41.
↑Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 128-129.