Émile RogatÉmile Rogat
Émile Rogat, dit Borel-Rogat, né le à Mauperthuis et mort le à Paris, est un sculpteur et médailleur français. BiographieNé à Mauperthuis le 10 prairial de l'an VII de la République (), Émile-Esther Rogat est le fils de Marie-Anne Brun et de Pierre-Auguste Rogat[1], qui deviendra plus tard juge de paix du canton de Coulommiers[2]. Disciple de David d'Angers, Émile Rogat est surtout connu pour ses médailles-portraits de personnalités de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Il attire l'attention du public dès 1825 en créant une médaille à l'effigie de Charles X à l'occasion du sacre du roi[3] puis un buste du général Foy[4]. Il habite alors au 27, rue Guénégaud, dans le quartier de la Monnaie à Paris. Il expose plusieurs de ses œuvres au Salon entre 1831 et 1849[2], période pendant laquelle son atelier est situé au 13, rue d'Anjou-Dauphine.
En 1835, Rogat est condamné à 1000 francs d'amende en application de l'arrêté du 5 germinal an XII interdisant de frapper des médailles sans autorisation[5]. En , il est condamné, en tant que récidiviste, à 2000 francs d'amende, après avoir réalisé, avec l'estampeur Desjardins, une médaille glorifiant la journée du 13 juin 1849[6]. Après avoir fait appel de ce jugement, il obtient gain de cause le , la cour d'appel ayant reconnu que ce médaillon en cuivre estampé n'était pas assimilable aux médailles désignées par la loi[7]. Arrêté à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, Rogat est libéré vers le grâce à l'intervention de George Sand et de Napoléon-Jérôme Bonaparte auprès du président Louis-Napoléon Bonaparte[8]. Mort le à son domicile du 12, rue Gît-le-Cœur, Émile Rogat est inhumé le surlendemain après une cérémonie célébrée à l'église Saint-Séverin[9]. Il est le père du journaliste Albert Rogat (1841-1903). Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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