Émile Joël Bamkoui est né le 2 avril 1965 à Bafia[1]. Il est militaire de gendarmerie, spécialiste du renseignement et de la stratégie-défense[2].
Carrière
Émile Joël Bamkoui est colonel de la gendarmerie nationale camerounaise[3].
Il commande des unités de lutte contre le grand banditisme à Douala et Bafoussam dans les années 2000. En 2008, il est chef d’escadron du camp des officiers de gendarmerie de Mboppi à Douala. Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 novembre 2008, il tire à douze reprises en direction de l'inspecteur de police Hervé Michel Ndjifon Mapouro[4]. La victime succombe à ses blessures aux urgences de l’hôpital Laquintinie de Douala quelques heures après. Il est jugé et brièvement mis en prison pour la mise à mort de cet officier de police[1].
En 2009, est chef d’escadron du Groupement de gendarmerie du Wouri[5],[1].
Il est enseignant associé au Centre de recherche stratégie-défense de l'université de Yaoundé II[6].
Il est chef de division de la sécurité militaire au ministère de la Défense.
En juin 2022, un décret annonce la prochaine mise à la retraite de Émile Joël Bamkoui pour le 3 avril 2023 de son poste de commandant de la Sécurité militaire du Cameroun[15],[4].
La corruption en Afrique subsaharienne : enjeux géopolitiques et sécuritaires d'une économie transnationale - Crime organisé et menace globale, 176 pages[16],[17],[18].
Multinationales et corruption en Afrique subsaharienne : Menace et tentative de capture de l'État[19].
↑La corruption en Afrique subsaharienne : enjeux géopolitiques et sécuritaires d'une économie transnationale. Crime organisé et menace globale - Emile Joël Bamkoui (lire en ligne)