Émile Bayard (écrivain)Émile Bayard
Émile Bayard, né le à Viry-Châtillon et mort le à Paris 14e[1], est un historien d'art, photographe, et enseignant français. Il est le fils de l'artiste peintre Émile-Antoine Bayard (1837-1891). BiographieÉmile Bayard est le fils de Françoise Geneviève Poulet et d’Émile-Antoine Bayard, lequel consacra sa carrière à produire une grande quantité de dessins destinés à l'illustration de périodiques et d'ouvrages. En , lorsque son père meurt en Égypte, Émile, âgé de 23 ans, est alors élève aux Beaux-arts de Paris. En 1893, il livre plusieurs dessins antisémites à La Libre Parole illustrée. Il publie en 1898, d'après les notes laissées par son père, L'Illustration et les illustrateurs, orné de quelques portraits dessinés. Par la suite, il produit un nombre important d'ouvrages de vulgarisation abondamment illustrés relatifs à l'histoire de l'art dans un style pédagogique, livres qui servirent pendant entre autres de manuels préparatoires aux études d'art à travers une collection intitulée « L'art de reconnaître les styles ». Moins connu est son travail de dessinateur et de photographe : outre ses dessins composés pour ses premiers ouvrages, à partir d', il publie Le Nu esthétique (attribué à tort à son père), une série de fascicules où il met en scène des hommes, des femmes et des enfants, seuls ou en groupes, composant parfois de véritables tableaux photographiques. Cette même année, il obtient à Turin une médaille d'or lors de la première exposition internationale d'art décoratif moderne. Il collabore également à des périodiques, livrant des dessins au Monde illustré et à L'Assiette au beurre. En 1905, il est nommé inspecteur académique rattaché au ministère de l’Instruction publique et des beaux-arts, chargé de l'enseignement du dessin et des musées, puis il est par la suite nommé secrétaire de la commission consultative quant à l'enseignement technique des arts appliqués. Au début de la première Guerre mondiale, il fonde avec son épouse l'Association des œuvres de la Croix Verte, venant en aide aux victimes de ce conflit. Le siège se situait au domicile parisien du couple, 6 rue Victor-Schœlcher. Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis est fait officier en . Il a un fils, Jean Émile-Bayard (1893-1943), qui fut également écrivain et rédacteur au journal Le Matin[2]. Écrits
Notes
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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