Élias Robert

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Élias Robert
Anonyme, Élias Robert, médaillon,
Paris, cimetière d'Auteuil (6e division).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louis-Valentin Robert
Nationalité
Activité
Autres informations
Maîtres
Distinction
Œuvres principales
Jacques Cœur (d), François Rabelais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Élias Robert, pseudonyme de Louis-Valentin Robert, est un sculpteur français né à Étampes le [1],[2] et mort le à Paris[3].

Biographie

Louis-Valentin Robert est le fils de Claude Valentin Robert, marchand chaudronnier, et de Marie Rose Jacquemard.

Admis aux Beaux-Arts de Paris, il est élève de David d'Angers et de James Pradier[4].

Il débute au Salon de 1845[5] et remporte une médaille d'or en 1847[6].

Il exécute de nombreuses commandes à Paris[7], entre autres pour le palais du Louvre[8],[9](statues de Jacques Cœur (1857)[10] l'Industrie (1857)[11], la Science[12], Rabelais (1857)[13], La Musique (1857)[14] Cariatides (1857)[15], Phryné (1860) [16], La Tour d'Auvergne[17]), l’opéra Garnier[18] (cariatides)[19],[20],[21], le palais de l'Industrie[22],[23] (fronton La France couronnant l'Industrie et les Arts (1855), transféré au parc de Saint-Cloud[24]), l'École des mines de Paris (fronton)[25],[26] , la gare d'Austerlitz[27] (statues de l'Agriculture et de l'Industrie), le Conservatoire national des arts et métiers (statues de l'Art et de La Science en 1851[28],[29], décor de plafond d'escalier (1860-1861), statues d'Olivier de Serres et Jacques Vaucanson (1862-1864)), l'Ecole des Beaux-Arts (médaillon de l'architecte Blouet)[30], les Magasins réunis, place de la République (Cariatides Le Commerce et l'Industrie[31],[32]), la fontaine Saint-Michel (statue de la Justice)[33],[34], le tribunal de commerce (statue de La Loi)[35], le théâtre du Châtelet (statue du Drame)[36] et le théâtre de la ville, place du Châtelet (médaillons de La Composition musicale et de l'Exécution musicale[36])[37]. Au cimetière du Montparnasse  : médaillon en bronze pour le tombeau de Madame Delafontaine[38] et buste en bronze du docteur Vigla[39].

Il est aussi l’auteur en province et à l'étranger, d'une statue du comte de Persigny pour la ville de Roanne en 1852[40], de portraits des généraux Pajol et Bailly pour la ville de Versailles en 1853[40], d'un buste en marbre de l'amiral Blanquet du Chayla, commandé par le ministre d'État pour les galeries de Versailles (1858)[41],[42], d'un buste en marbre de Charles Bonaparte père de l'Empereur Napoléon 1er pour le musée de Versailles (1859)[41], d'un Monument à Étienne Geoffroy Saint-Hilaire à Étampes[43] inauguré le 11 octobre 1857[44],[45], de cariatides de la salle du théâtre d'Etampes et possiblement d'une statue de la nymphe Louette[46], du Monument au maréchal Jourdan inauguré le 30 septembre 1860 à Limoges[47],[48],[49],[50],[51] , de statues pour l'ancienne gare d'Orléans (cour du Départ en 1868[40]), de trois figures en pierre formant Christ en majesté entre deux saints pour la façade de l'église de Saint-Germain-lès-Corbeil, du Monument à Pedro IV à Lisbonne[52],[53],[54] et de quatre groupes de cariatides de la façade de l'Académie de Musique à Philadelphie en 1857[40]

Il épouse Julie Rebecca Legrand (03/11/1837 à Paris (2e arrondissement)[55]-15/04/1926 à Paris (8e arrondissement)[56])[57].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret impérial no 7134 du [58],[59].

Élias Robert meurt des suites d'une maladie de cœur le à son domicile au 154, rue de la Tour à Paris[60],[61],[62],[63],[64].

Sa veuve fait don en novembre 1874[65] à la ville d'Étampes des œuvres restées dans l'atelier de son mari et favorise ainsi la création du musée de cette ville[66],[67]. Parmi les oeuvres conservées dans ce musée on trouve un buste de Charles Thoret[68], un buste d'home en Hermès[69],[70], un médaillon d'Alexandre de Humboldt[71], des hauts-reliefs aux armes de la ville d'Etampes[72],un buste de Louis Delaunay[73], une statuette du maréchal Moncey[74]qui servit sans doute au projet présenté à la ville de Paris en 1864 et refusé[75], un groupe allégorique de la défense de Paris[76],[77], un buste de Madame Edouard Hervé[78], un buste d'Aimé Darblay[79], un buste d'Amédée de Viart[80], une statue équestre de Jeanne d'Arc[81], un buste de Jean Léon Gérôme[82], un bas-relief de scène de bataille pour un monument à élever au Pérou[83],[84] et un ensemble de plâtres sculptés[85]

Hommage

Il existe à Étampes, une rue Élias Robert en son honneur[86].

Salons

Les informations suivantes proviennent principalement de : « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le ).
Phryné (1855), Paris, palais du Louvre[36].
  • 1845 : Buste de Mme la comtesse de L.C (plâtre, catalogue n°2163) ; Buste de M. L. B (plâtre, catalogue n°2164).
  • 1846 : Statue L'enfant-Dieu[87] (plâtre, catalogue n°2229).
  • 1847 : Statue L'enfant-Dieu[88] (marbre, catalogue n°2155) acquise par l'Etat en 1849 pour 4000 francs (arrêté du 21 septembre 1849)[89],[90].
  • 1850 : Buste de Mlle A.B (marbre, catalogue n°3578).
  • 1852 : Buste de Houdon statuaire (marbre, catalogue n°1524) acquis par l'Etat pour 2400 francs (arrêté du 12 janvier 1850)[91],[92].
  • 1853[93] : Buste de M. le comte de Persigny, ministre de l’Intérieur (marbre, catalogue n°1486) ; Buste du comte Pajol, général en chef (marbre, catalogue n°1487) ; Buste du comte Bailly de Monthion, major-général (marbre, catalogue n°1488).
  • 1855[94] : Statue L'Enfant-Dieu (marbre, catalogue n°4556) ; Phryné (statue en marbre, catalogue n°4557) ; Buste de M. de Rouville, directeur de la Compagnie du Palais de l’Industrie (marbre, catalogue n°4558)[95] ; Buste de M. de Rouville fils (marbre, catalogue n°4559).
  • 1857[96],[42]: Cariatides (groupe en pierre, livret p.483) ; Jacques Cœur (statue en pierre, livret p.483) ; La France couronnant l'Art et l'Industrie (groupe colossal en pierre, livret p.483)[97] ; La Science (statue en pierre, livret p.483) ; L'Industrie (statue en pierre, livret p.483) ; Rabelais (statue en pierre, livret p.483)[98],[95] ; La Fortune (statue en bronze, catalogue n°3075)[99],[100]; Cariatides (petits groupes en plâtre, catalogue n°3076, 3077, 3078, 3079) ; Buste du docteur François Chaussier[101] (marbre, catalogue n°3080) ; Buste de Rabelais (marbre, catalogue n°3081) ; Buste de Mlle M.B (marbre, catalogue n°3082).
  • 1859 : Étude, buste (marbre, catalogue n°3464) ; Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (statue en marbre pour la ville d'Étampes, livret p.532) ; Buste de Mlle T… (plâtre, n°3468) ; Buste de Mme Delafontaine (marbre, catalogue n°3463) (médaillon en bronze pour son tombeau au cimetière Montparnasse[39]) ; Mme la comtesse F. de la Villegontier (statuette en plâtre, catalogue n°3465) ; Buste de Mme Madeleine Brohan[102] , sociétaire de la Comédie-Française (marbre, catalogue n°3462) ; Buste de Mme S.H… (plâtre, ouvrage exécuté dans les Monuments publics, catalogue n°3469) ; Buste du docteur Alexandre Magne (plâtre, catalogue n°3467) ; Buste du docteur Vigla (plâtre, catalogue n°3466).
  • 1861 : les quatre angles du plafond du grand escalier du Conservatoire des arts et métiers (livret, p. 555) ; Déidamie[103] (statue en marbre, ouvrage exécuté pour les Monuments publics, catalogue n°3579) ; La Justice, statue pour la fontaine Saint-Michel à Paris (bronze, livret p.555) ; Le Maréchal Jourdan (statue en bronze pour la ville de Limoges, livret p.555)[65].
  • 1863 : Le Drame, statue pour le théâtre impérial du Châtelet (pierre, livret p.412) ; Buste de Mme D…[104] (marbre, catalogue n°2544) ; Buste de Mme E.R… (marbre, catalogue n°2543).
  • 1864 : fronton composé de trois figures et accessoires, deux motifs avec enfants et six têtes pour l'École des mines de Paris (livret p.547) ; La Loi, statue pour une façade du tribunal de commerce de Paris (pierre, livret p.547) ; Buste de Mme B… (plâtre, catalogue n°2750) ; trois figures en pierre pour la façade de l'église de Saint-Germain-lès-Corbeil (livret p.547).
  • 1868 : statues de L'Agriculture et de L'Industrie pour la gare du chemin de fer d'Orléans (pierre, livret p.547) ; deux cariatides et un fronton Le Commerce et l'Industrie pour les Magasins réunis (pierre, livret p.574) ; Buste de Mlle L. R… (plâtre, catalogue n°3823) ; Buste de Mme la vicomtesse de Viart (marbre, catalogue n°3822) ; deux cariatides pour une façade latérale du théâtre de l'Opéra (pierre, livret p.574).
  • 1872 : Buste de Léon Laurent-Pichat[105],[106],[107] (marbre, catalogue n°1834) ; Buste du docteur Vigla (marbre, catalogue n°1833) (version en bronze pour son tombeau, cimetière Montparnasse[39]).
  • 1873 : La Comédie (Statue en marbre, catalogue n°1859) ; Buste de Louis-Arsène Delaunay, sociétaire de la Comédie-Française (plâtre, catalogue n°1860).
  • 1875 (posthume) : Buste de M. Darblay (marbre, catalogue n°3366) ; Projet de couronnement de l'arc de triomphe de l'Étoile[108],[109],[110](plâtre, catalogue n°3365).

Notes et références

  1. ↑ Acte no 87 de l'état-civil de la Ville d'Étampes, registre des naissances de l'année 1821.
  2. ↑ « Bernard Gineste Sur la véritable date de la naissance d'Elias Robert (2011) », sur corpusetampois.com (consulté le ).
  3. ↑ Acte no 345 de l'état-civil de la Ville de Paris, registre des décès de l'année 1874.
  4. ↑ « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le ).
  5. ↑ « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le ).
  6. ↑ « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le ).
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