Élections régionales de 1978 à Hambourg
Les élections régionales de à Hambourg (en allemand : Bürgerschaftswahl in Hamburg 1978) se tiennent le afin d'élire les 120 députés de la 9e législature du Bürgerschaft pour un mandat de quatre ans. Le scrutin est marqué par une nouvelle victoire du SPD, qui retrouve sa majorité absolue perdue quatre ans plus tôt. Hans-Ulrich Klose est ensuite reconduit comme premier bourgmestre. ContexteAux élections régionales du , le SPD du premier bourgmestre Peter Schulz voit sa domination sur Hambourg écornée. Avec 45 % des suffrages exprimés et 56 députés sur 120, il reste le premier parti de la ville mais perd la majorité absolue dont il bénéficiait depuis quatre législatures. La CDU de Jürgen Echternach, dans l'opposition depuis la défaite de Kurt Sieveking en , réduit sensiblement l'écart avec le SPD, rassemblant 40,6 % des voix et 51 parlementaires. Cependant, Schulz parvient à se maintenir au pouvoir en constituant une « coalition sociale-libérale » avec le FDP, qui refuse donc de s'associer avec la CDU au sein d'une « coalition noire-jaune » afin de provoquer l'alternance. Contesté au sein du Parti social-démocrate, le premier bourgmestre remet sa démission dès le mois de . Le sénateur à l'Intérieur Hans-Ulrich Klose prend alors sa suite. Mode de scrutinLe Bürgerschaft est constitué de 120 députés (en allemand : Mitglied des Bürgerschaft, MdB), élus pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel de Hare. Chaque électeur dispose d'une voix, qui lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau de la ville. Lors du dépouillement, l'intégralité des 120 sièges est répartie en fonction des voix récoltées au niveau de la ville, à condition qu'un parti ait remporté 5 % des voix au niveau du Land[1]. CampagnePrincipales forces
RésultatsVoix et sièges
AnalyseLes deux listes écologistes, qui se présentent pour la première fois lors d'élections régionales à Hambourg, ne parviennent toutes deux pas à atteindre le seuil fixé à 5%, mais prennent des voix aux trois autres partis et plus particulièrement au Parti libéral-démocrate[3]. La Liste colorée, qui est plus à gauche que la Liste verte Protection de l'environnement et qui a le soutien de plusieurs groupements marxistes, prend également des voix au Parti communiste allemand (DKP) qui perd plus de la moitié de ses électeurs par rapport à 1974[3]. La Liste colorée a le soutien de 196 initiatives citoyennes qui font campagne de manière autonome et qui comptent ensemble environ 3000 membres actifs[3]. Au niveau des classes d'âge, près de 40% des électeurs de 18 à 34 ans votent pour l'une des deux listes écologistes[3]. L'électorat de ce listes vient presque exclusivement des classes moyennes et pas de la classe ouvrière[3]. ConséquencesNotes et références
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