Élections législatives monténégrines de 2012
Les élections législatives monténégrines de 2012 (en monténégrin : Избори за посланике у Скупштину Црне Горе 2012) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 81 députés de la IXe législature du Parlement, pour un mandat de quatre ans. La coalition Monténégro européen formée autour du Parti démocratique socialiste l'emporte à la majorité relative. L'ancien Premier ministre Milo Đukanović revient une dernière fois au pouvoir après s'être associé avec plusieurs partis des minorités ethniques. ContexteAu cours des élections législatives anticipées du 29 mars 2009, la coalition Monténégro européen (ECG), constituée autour du Parti démocratique socialiste (DPS) du Premier ministre Milo Đukanović, remporte 51,9 % des voix et 48 sièges à pourvoir sur 81. Arrivé en deuxième, le Parti socialiste populaire du Monténégro (SNP) redevient, avec 16,9 % des suffrages et 16 députés, la principale force de l'opposition. Au mois de , après que le Monténégro a obtenu le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne, Đukanović démissionne, restant toutefois président du DPS[1]. Il est remplacé à la présidence du gouvernement par son ministre des Finances, Igor Lukšić, âgé de seulement 34 ans[2]. Le , le Parlement approuve par 47 voix pour et 27 contre sa propre dissolution et la tenue d'élections législatives anticipées de six mois. Cette décision, soutenue par le Parti démocratique socialiste, le Parti social-démocrate, le Parti bosniaque et l'Union démocratique des Albanais, est justifiée par la nécessité pour le Monténégro de disposer d'un gouvernement ayant un mandat de quatre ans pour négocier l'adhésion du pays à l'Union européenne, alors que les négociations se sont ouvertes un mois auparavant. Elle est critiquée par l'opposition, qui y voit un moyen pour la coalition au pouvoir de faire voter les Monténégrins avant l'adoption de mesures d'austérité budgétaire forcément impopulaires au sein de l'électorat[3]. Système électoralLe Parlement du Monténégro est un parlement unicaméral doté de 81 sièges pourvus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal avec listes bloquées dans une unique circonscription électorale nationale. Les sièges sont répartis selon la méthode d'Hondt à tous les partis ayant franchi le seuil électoral de 3 % des suffrages exprimés. Les partis représentant une minorité ethnique dont les membres totalisent au moins 15 % de la population d'un district sont cependant en partie affranchis de ce seuil, celui ci étant alors abaissé à 0,7 %, pour un maximum de trois sièges. Pour les partis représentant la minorité croate, il descend à 0,35 % et donne droit à un siège[4]. CampagnePrincipales forces politiques
RésultatsVoix et sièges
SuitesNotes et références
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