Élections législatives mongoles de 2012

Élections législatives mongoles de 2012
76 sièges du Grand Khoural d'État
Type d’élection législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 1,8 MVoir et modifier les données sur Wikidata
Votants 1 198 086
65,24 %
Parti démocrate
Voix 399 194
35,32 %
en diminution 5,1
Sièges obtenus 31 en augmentation 5
Parti du peuple mongol
Voix 353 839
31,31 %
en diminution 21,4
Sièges obtenus 25 en diminution 22
Coalition de la justice
Voix 252 077
22,31 %
Sièges obtenus 11 en augmentation 11
Parti vert - Volonté civile
Voix 62 310
5,51 %
en augmentation 2,1
Sièges obtenus 2 en stagnation
Grand Khoural élu
Diagramme
Représentation du Grand Khoural d'État
Premier ministre
Sortant Élu
Sanjaagiin Bayar
Parti du peuple mongol
Norovyn Altankhuyag
Parti démocrate
Coalition de la justice
Législature élue
6e Grand Khoural d'État

Les élections législatives mongoles de 2012 se sont déroulées le afin d'élire les 76 membres du Grand Khoural d'État[1].

Système électoral

Une nouvelle loi électorale a été introduite avant ce scrutin législatif. Cette nouvelle loi a créé le statut d'observateur des élections intérieures, nommé par les organisations de la société civile. Selon cette nouvelle loi, une partie du Parlement est élue au scrutin par circonscriptions (48 députés) et l'autre partie est élue à la proportionnelle au niveau national (listes, 28 députés). Aussi, un amendement de 2011 mettait en place un quota minimum de 20 % de femmes candidates par circonscription et par parti.

Partis participant au scrutin

Quatre principaux partis ont pris part à cette élection: le Parti du peuple mongol, au pouvoir, et le Parti démocrate, qui ont présenté leurs candidats le , le Parti vert - Volonté civile, et enfin la Coalition de la justice composée notamment du nouveau Parti populaire révolutionnaire mongol, créé en 2010.

Campagne

La campagne électorale a été dominée par les problèmes de corruption et d'attribution des concessions minières aux compagnies étrangères. Tous les partis ont fait campagne contre la corruption. Le Parti populaire révolutionnaire mongol a également défendu la mise en place d'un nationalisme dans le domaine des ressources. Le Parti démocrate a fait campagne en indiquant être le mieux placé pour aider les pauvres et les chômeurs, accusant le Parti populaire d'être lié aux élites et aux groupes miniers étrangers.

Sondages

Les analystes et la Fondation Sant Maral ont indiqué que le Parti démocrate pourrait avoir une courte avance sur le Parti populaire, mais qu'aucun des deux n'auraient la majorité absolue.

Vote

Le vote a eu lieu de 7 h à 20 h à l'aide de machines de vote électronique mises en place par une compagnie canadienne. Un total de 1 833 000 personnes étaient appelées à voter pour élire leurs députés parmi les 544 candidats (dont 174 candidates).

Résultats

Le Parti démocrate arrive en tête, en voix comme en sièges, avec une faible avance sur le Parti du peuple mongol (31 sièges contre 25). Aucun des deux partis n'obtient la majorité absolue (fixée à 39 sièges) et la formation d'une coalition gouvernementale sera nécessaire.

Résultats des élections législatives mongoles de 2012[2],[3],[4],[5],[6]
Partis Circonscription Listes Total
des sièges
+/– Détail des votes
Sièges +/− Sièges +/− Votes % +/−
Parti démocrate 21 -6 10 +10 31 +4 399 194 35,32 -5,11
Parti du peuple mongol 19 -26 9 +9 25 -20 353 839 31,31 -21,26
Coalition de la justice 4 +4 7 +7 11 +11 252 077 22,31 +22,31
Volonté civile - Parti vert 0 -2 2 +2 2 ±0 62 310 5,51 +2,12
Indépendants 3 +2 3 +2
Sièges vacants 4 1 5
Totaux 48 ±0 28 ±0 76 ±0 1 198 086 100 ±0.0
Inscrits/Participation 1 833 478 65,24

Formation du gouvernement

En absence d'une majorité nette, un gouvernement de coalition a dû être formé. Après de longues tractations, une alliance a été conclue entre le Parti démocrate et la Coalition de la Justice permettant au chef du Parti démocrate, Norovyn Altankhuyag, de devenir premier ministre le .

Réactions

Le , Hillary Clinton salue la tenue du scrutin et fait l'éloge de la démocratie en Mongolie malgré les difficultés pour la formation d'un gouvernement[7].

Notes et références