Élections législatives mexicaines de 2003
Les élections législatives mexicaines de 2003 ont lieu le afin de renouveler les membres de la Chambre des députés du Mexique pour un mandat de trois ans. Elles se déroulent au milieu du mandat présidentiel. ContexteLes élections fédérales de 2000 marquent un tournant dans l'histoire politique du Mexique. Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) y est vaincu lors d'une élection générale pour la première fois depuis sa création. En effet, Vicente Fox, candidat du Parti action nationale (PAN), l'emporte, aidé du Parti vert écologiste du Mexique (PVEM), regroupés au sein de l'Alliance pour le Changement. Cependant, un an plus tard, le PVEM rompt son alliance avec le PAN, et se rapproche du PRI. En vue du scrutin législatif de mi-mandat, ils créent l'Alliance pour tous. Aussi, le PAN n'a pas réussi à remporter la majorité absolue des sièges dans les deux chambres lors des élections fédérales, un objectif que le président Fox vise pour ce scrutin. Modes de scrutinLe Congrès de l'Union est un parlement bicaméral. Sa chambre basse, la Chambre des députés, est dotée de 500 députés élus pour trois ans selon un mode de scrutin parallèle. 300 sièges sont à pourvoir au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions électorales tandis que les 200 restants le sont au scrutin proportionnel plurinominal à listes bloquées. Après décompte des suffrages dans les cinq circonscriptions régionales les sièges répartis à la proportionnelle le sont sans seuil électoral, mais en prenant en compte les résultats du scrutin majoritaire pour en ajuster la répartition de manière qu'aucun parti ne remporte au total plus de 300 sièges, ce seuil étant néanmoins porté à 315 si le parti a recueilli plus de 60 % des suffrages[1]. Le vote est de jure obligatoire, mais aucune sanction n'est appliquée aux abstentionnistes[2]. Résultats
ConséquencesLe scrutin constitue une défaite pour le président Vicente Fox. Son parti perd un quart de ses sièges, tandis que le PRI, aidé des écologistes, frôle de 10 sièges la majorité absolue. Notes et référencesNotes
Références
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