Les élections à la chambre des conseillers du Japon de 2019(第25回参議院議員通常選挙, dai-nijūgo-kai Sangiin giin tsūjō senkyo?, littéralement « 25es élections régulières des membres de la Chambre des conseillers ») ont lieu le afin de renouveler 124 des 245 sièges de la Chambre des conseillers du Japon.
Le scrutin donne lieu à une victoire en demi teinte du Parti libéral-démocrate du premier Shinzō Abe. Le PLD arrive en effet largement en tête, mais essuie un recul qui lui fait perdre la majorité absolue, ainsi qu'avec ses alliés la majorité qualifiée des deux tiers qui lui permettait de mettre en œuvre le projet cher au premier ministre d'amender la constitution[1].
Celle-ci se compose de 248 sièges renouvelés par moitié tous les trois ans, pour des mandats de six ans. Ce total était de 242 avant un amendement de la loi électorale voté en , qui échelonne une augmentation progressive à 248 sièges. Les renouvellements de 2019 et de 2022 se voient chacun attribuer trois sièges supplémentaires à pourvoir, soit 124 en tout. La chambre de 2019 sera ainsi exceptionnellement composée d'un total de 245 sièges jusqu'aux élections suivantes[2].
Enfin, les 50 sièges restant sont pourvus au scrutin proportionnel plurinominal de liste dans une unique circonscription nationale, répartis selon la méthode d'Hondt. Les électeurs ont la possibilité d'effectuer un vote préférentiel pour l'un des candidats de la liste pour laquelle ils votent, afin de faire monter sa place dans celle-ci[2].