Élection présidentielle équatorienne de 2025
L’élection présidentielle équatorienne de 2025 a lieu le afin d'élire le président et le vice-président de la république d'Équateur. Le premier tour a lieu en même temps que des élections législatives. ContextePrésidentielle de 2023Lors de l'élection de 2023, Daniel Noboa l'emporte au second tour avec un peu moins de 52 % des voix. L'entrepreneur de centre droit devient ainsi à 35 ans le plus jeune président de l'histoire de l'Équateur, à l'issue d'une élection l'ayant vu déjouer tous les pronostics avant le premier tour[1]. Luisa González reconnait sa défaite et lui adresse ses félicitations au soir du second tour[2]. Le nouveau président prend ses fonctions le [3]. Vague de violenceFin 2023, pour réduire le problème de violence et de surpopulation dans le système pénitentiaire équatorien, le gouvernement propose la construction d'au moins six prisons de sécurité, l'expulsion de 1 500 prisonniers étrangers, et la location de trois navires qui pourront servir de prisons en mer, dans le but de séparer les détenus les plus dangereux pendant la construction de nouveaux établissements[4]. En janvier 2024, l'Équateur est secoué par une vague de violence liée à l'action de groupes de narcotrafiquants. Daniel Noboa déclare le pays en état de « conflit armé interne »[5]. Les autorités identifient 22 gangs comme « terroristes » afin de les traiter comme des « objectifs militaires », une décision ensuite validée à l'unanimité par le Parlement. L'opposition de gauche apporte son soutien au gouvernement : « L’heure est aujourd’hui à l’unité nationale. Le crime organisé a déclaré la guerre à l’État, et l’État doit l’emporter »[6]. Certains analystes reprochent au président Noboa d'apporter une réponse exclusivement sécuritaire à la criminalité, sans faire d'annonces sur d’éventuelles réformes de la police et de la justice, réputées très corrompues, ou de politique sociale pour lutter contre les causes profondes de la violence[6]. Le conflit amène Daniel Noboa à soumettre plusieurs projets à référendum le . Neuf des onze projets, principalement d'ordre sécuritaire, sont approuvés par les électeurs, dont notamment l'implication des forces armées dans des missions de sécurité intérieure, ainsi que l'extradition des criminels vers d'autres pays. Le succès du référendum est perçu comme un atout pour Daniel Noboa en vue de l'élection présidentielle de 2025[7],[8]. Système électoralLe président équatorien est élu en même temps que le vice-président pour un mandat de quatre ans par le biais d'une version modifiée du scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés lors du premier tour, ou plus de 40 % des voix avec au moins dix points d'avance sur celui arrivé en deuxième position, un second tour est organisé dans les quarante cinq jours entre les deux candidats arrivés en tête. Est alors élu celui qui reçoit le plus grand nombre de suffrages. Le président est par ailleurs limité à un maximum de deux mandats consécutifs[9]. Le vote est facultatif à partir de 16 ans et obligatoire à partir de 18 ans[10]. RésultatsNationaux
Notes et références
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