Église Saint-Valère de Rives
L'église Saint-Valère est une église catholique du XIXe siècle située à Rives, dans le département de l'Isère, en France. LocalisationL'église Saint-Valère de Rives est située sur un coteau de la commune, au bord du plateau du Mollard. Orientée Nord-Sud, le portail faisant face au Sud et le choeur au Nord, l'église surplombe la place de la Libération, la place principale de la ville. L'église est rattachée à la paroisse catholique Sainte-Croix, qui regroupe les communes de Beaucroissant, Renage, Rives, Izeaux et Saint-Paul-d'Izeaux[1], dans la doyenné du Voironnais, au sein du diocèse de Grenoble-Vienne[2]. HistoireJusqu'à la fin du XIXe siècle, le lieu de culte de la ville était l'église du prieuré Saint-Vallier, situé au Mollard, datant des environs de 1100[3]. Vers 1850, la famille Blanchet de Rives, qui avait déjà fait construire en 1847 la chapelle Blanchet à proximité de leur papeterie dans le quartier du Bas-Rives, souhaite faire construire une nouvelle église dans la commune. Après une quarantaine d'années de discussion avec la mairie, les Blanchet obtiennent en 1893 l'autorisation du conseil municipal pour la construction de la nouvelle église mais sur leur fonds propres et sur des fonds privés[4]. L'église Saint-Valère de Rives est construite par l'architecte F. Bugey[5] selon les plans de l'architecte Alfred Berruyer. Sa construction dure deux ans, d' à [6], son inauguration a lieu le [7]. Les cloches de la nouvelle église proviennent de l'ancienne église du prieuré Saint-Vallier, elles ont été transférées en 1897. La plus ancienne, datant de 1696, sera remplacé en 1911. La seconde, toujours en place, date de 1847[8]. Les vitraux de la grande nef sont l'œuvre du maître-verrier Gaudin, ils ont été achevés en 1926. Les vitraux du chœur et du transept ont été réalisés par l’atelier Bégule de Lyon[6]. Le clocher de l'église subit des modifications après la Seconde Guerre mondiale avec notamment la suppression des quatre clochetons situés à la base de la flèche[9].
DescriptionLes vitrauxLes vitraux de la nef représent des « œuvres de Dieu accomplies par l’intermédiaire des Français »[6],[10] :
Les clochesLa cloche datant de 1847, qui provient de l'ancien prieuré, est baptisée Marie-Josèphe, du nom de Marie-Joseph Duquénoy épouse Genin[réf. nécessaire]; la seconde, datant de 1911, est baptisée Victoire-Mélanie[8]. Voir aussiArticles connexesLien externeNotes et références
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