Église Saint-Julien de Beynost
L'église Saint-Julien de Beynost est une ancienne église du XIIe siècle, remaniée à de multiples occasions par la suite, située à Beynost, dans l’Ain. Elle devient une salle des fêtes en 1911, ceci jusqu'en 1989. Elle fut utilisée pour le culte catholique, jusqu'en 1908, année à partir de laquelle elle fut remplacée dans cette fonction par la seconde église Saint-Julien de Beynost. HistoriqueL'église Saint-Julien a été construite aux environs du XIIe siècle[a 1] selon une orientation est-ouest (portail à l'ouest) et dépendait dès l'origine de l'abbaye de l'Île Barbe ; cette tutelle se perpétua jusqu'en 1769[a 1]. Les quatre chapellesPremière chapelleLe 5 août 1505, Guy Vernat, vicaire de Bresse, fait construire une première chapelle[a 1], dédiée à saint Joseph : cette chapelle restera associée à la famille Debout (famille de Henri Debout évêque de Genève), jusqu'à sa démolition en 1911[a 1]. Seconde chapelleEn 1597, un bourgeois de Lyon, Claude Laurens (1562 - 1637), notaire, fait édifier une seconde chapelle[a 1], juxtaposée à l'ouest de la première ; elle sera dédiée à Notre-Dame-de-Pitié, puis à sainte Catherine (à partir du XIXe siècle)[a 1]. Sa vocation était funéraire, elle accueillit ainsi plusieurs sépultures de la famille Laurens. À noter également que Claude Laurens était le (récent) possesseur du Monderoux[a 1]. Cette chapelle fut également détruite en 1911[a 1]. Troisième chapelleNicolas Grollier (1580 - 1651), seigneur du Soleil fait édifier une troisième chapelle : la chapelle Saint-Nicolas[a 1]. Elle sera dénommée « Chapelle du Soleil » par la suite[a 1]. Quatrième chapelleLe 28 octobre 1810, la veuve d'Étienne Vincent-Marniola, haut fonctionnaire français sous le Premier Empire et enterré à Beynost, fait construire une quatrième chapelle où elle fera déplacer le corps d'Étienne-Aimé Vincent, son fils, mort en bas âge[a 1]. XXe siècle et XXIe siècleL'église cesse d'être un lieu de culte le 28 juin 1908[a 1] et est remplacée dans cette fonction par la seconde église Saint-Julien de Beynost ; elle est alors transformée par l'architecte Barthélémy Delorme en une salle des fêtes mise en service en 1911 (Barthélémy Delorme est également l'architecte de la seconde église Saint-Julien de Beynost). L'église cessera d'être une salle des fêtes en 1989[a 1]. Depuis, elle est inutilisée, hormis pour accueillir quelques expositions (comme en 2012 pour les Journées européennes du patrimoine[1]). Devant l'église Saint-Julien se trouve le monument aux morts du village, construit sous le mandat du maire Marius André, en 1922[a 3]. Depuis début 2012, le site est desservi par l'arrêt Beynost mairie de la ligne 2 de Colibri. Au nord de la nef (qui semble avoir été agrandie vers l'Ouest au XVe siècle[a 2]), se trouve une extension collatérale datant du XIXe siècle (1825)[a 4]. L'ensemble du mobilier a été transféré vers la seconde église entre 1906 et 1908[a 5], à l'exception d'une cloche conservée dans l'église Saint-Julien[a 5].
Références
Autres références :
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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