Lors de sa fondation, ce lieu de cultechrétien est destiné à faire office de prieuréparoissial[3]. La construction de l'édifice religieux Bruérois commence probablement au cours du XIe siècle[3]. À cette époque, seule la partie centrale, autrement dit la nef, est mise en place[3]. Plusieurs éléments de la période antique ont été réemployés au sein des structures maçonnées du mur Ouest de la nef[3]. L'ensemble de l'édifice présente une architecture romane en croix latine[1]. À l'origine le bâtiment cultuel est administré par l'Abbayeaugustine de Plaimpied[3].
L'érection du chœur de l'église Saint-Étienne d'Allichamps est, quant à elle, attribuée aux environs de 1150[3].
Quelques siècles plus tard, au cours de la Révolution française et selon les directives du décret promulgué le , le prieuré Bruérois fait l'objet d'une vente en tant que bien appartenant au domaine national[3]. L'édifice religieux est alors remanié pour être réaffecté en étables et greniers. Toutefois, l'église d'Allichamps préserve son architecture d'ouvrage initiale : les bas-reliefs qui ornent ses chapiteaux et ses modillons, encore visibles et totalement intacts, mettent en évidence la maîtrise des artisans-sculpteurs du XIIe siècle[1].
Depuis sa fondation, l'église Saint-Étienne d'Allichamps a subi des destructions partielles, dont notamment certaines sections de la nef ainsi que la totalité de la coupole qui surplombe la croisée du transept[3]. Un programme de restauration de ces parties détruites est envisagé[3].
En 1985, l'église Saint-Étienne d'Allichamps fait l'objet d'un rachat par la ville de Bruère-Allichamps.
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Références
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Collectif, « Église Saint-Etienne dite chapelle du prieuré d’Allichamps », Archives départementales et patrimoine du Cher, (lire en ligne, consulté le ).