L'abside est percée d'une fenêtre unique, à simple ébrasement, surmontée d'un arc en plein cintre composé de moellons posés sur champ.
La nef
L'édifice possède une nef de petite taille dont les façades septentrionales et occidentales sont aveugles.
L'accès à la façade méridionale, dominée par un petit clocheton à baie campanaire unique, se fait par un escalier donnant accès à une petite porte percée dans un mur édifié en moellons grossiers.
Légende
Une légende locale rapporte que la mère de saint Lin, un des tout premiers papes, est inhumée dans l'église. Cette femme aurait traversé les parages, sous une très forte pluie, en portant un sac de farine qui serait restée sèche. À la suite de ce miracle, un pardon aurait été institué et aurait attiré une foule telle que les sentiers « bouillonnaient »[3].
Annexes
Bibliographie
Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN978-2-8599-8244-7)
Jean-Bernard Mathon (dir.), Guillaume Dalmau et Catherine Rogé-Bonneau, Corpus des Vierges à l'Enfant (XIIe – XVe siècle) des Pyrénées-Orientales, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Histoire de l'art », (ISBN9782354121853, lire en ligne)
(ca) « Santa Maria de les Grades », dans Catalunya romànica, t. VII : La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, Fundació Enciclopèdia Catalana, (lire en ligne)
Bernard Laumonier et Alexandre Laumonier, « Géologie et art roman : pierres romanes du Conflent (Pyrénées-Orientales) », dans Roches ornées, roches dressées : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en Pyrénées de l'Est. Actes du colloque en hommage à Jean Abélanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (lire en ligne)
Pierre Vidal, « Étude historique sur le prieuré de Marcevol de l'ordre des Chanoines du Saint-Sépulcre », Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, no 29, , p. 165-207