Édouard Eymond

Édouard Eymond
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Circonscription Gironde
Législature XIVe (Troisième République)
Groupe politique Députés indépendants
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Justin Luquot

(12 ans, 3 mois et 6 jours)
Élection
Réélection 10 mai 1914
16 novembre 1919
Circonscription Gironde
Législature Xe, XIe et XIIe (Troisième République)
Groupe politique GD (1912-1914)
RDG (1914-1924)
Prédécesseur Guillaume Chastenet de Castaing
Maire de Lugon-et-l'Île-du-Carnay

(25 ans)
Conseiller général de la Gironde

(24 ans)
Circonscription Canton de Fronsac
Prédécesseur Jean André Boiteau
Successeur Émile Godrie
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bordeaux
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Lugon-et-l'Île-du-Carnay

Édouard Eymond est un homme politique français né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Lugon (Gironde).

Biographie

Il est le petit-fils de Pierre Castéja, maire de Bordeaux. Son père Antoine (1797-1858) est notaire et maire de Saint-Loubès (1833-1849).

Après ses études au lycée, puis à la faculté de droit de Bordeaux, Edouard Eymond entra au Conseil d'État en 1883.

Auditeur au Conseil d’État en 1884, maître des requêtes en 1894, il termine sa carrière comme conseiller d’État et prend sa retraite en 1918.

Maire de Lugon, conseiller général de 1891 à 1929, il est élu député de la Gironde sur la circonscription de Libourne à l'élection partielle de 1912, pour remplacer Guillaume Chastenet de Castaing, élu sénateur. Il siège alors avec le groupe des Républicains de gauche. Il perd son siège de député aux élections de 1924, battu par la liste du Cartel des gauches conduite en Gironde par Adrien Marquet et le retrouve de 1928 à 1932, Il est battu aux élections législatives de 1932 par le socialiste Justin Luquot.

Il ne se présente pas aux élections de 1936 et se consacre dès lors à la viticulture.

Sources

  • « Édouard Eymond », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

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