Édouard Damarin, aussi connu sous les pseudonymes Édouard ou Ernest (1787-avant 1867), est un auteur dramatique français.
Biographie
Identité
Les dates et lieux précis de naissance et de décès d'Édouard Damarin, également appelé par les pseudonymes Édouard ou Ernest[1], sont inconnus[Note 1].
Par ailleurs, son identité est, de son vivant, sujette à caution. Ainsi, en 1844, lors de la création de la pièce Les Marocaines au théâtre du Vaudeville, plusieurs articles de presse laissent entendre de façon plus ou moins détournée que Damarin serait le pseudonyme de Virginie Ancelot[2],[3], voire de son mari Jacques-François Ancelot[4], tous deux dramaturges. Un démenti est toutefois publié au nom de « M. Édouard Damarin »[5].
Dans la première édition de son annuaire, parue en 1867 et portant sur l'exercice 1866-1867, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques fait figurer le nom d'Édouard Damarin dans la liste des sociétaires décédés, sans indiquer l'année de sa mort[6].
Œuvres
1823 : La Maison incendiée, ou les Enfants du charbonnier, mélodrame anecdotique en 1 acte, avec Constant Ménissier, au Cirque-Olympique ()
1826 : Le Garçon de recette, ou la Rente, comédie en 1 acte, mêlée de couplets, avec Benjamin Antier, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1828 : Le Retour au département, pièce en 1 acte, mêlée de couplets, avec Anicet Bourgeois et Pierre Tournemine, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1830 : Benjamin Constant aux Champs-Elysées, tableau en 1 acte mêlé de couplets, avec Benjamin Antier et Victor Lottin, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1831 : Un duel, drame en deux tableaux, avec Isidore Courville, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1832 : Les Intimes, drame, avec Isidore Courville, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
Joseph-Marie Quérard, La France littéraire ou dictionnaire bibliographique des savants..., 1828, p. 375
Notes et références
Notes
↑Il n'existe pas de trace de lui dans l'état civil de la ville de Paris consultable en ligne.
Références
↑Édouard. Ernest.Les Auteurs déguisés de la littérature française au XIXe siècle, par Joseph-Marie Quérard, p. 29, Paris, 1845, lire en ligne sur Gallica.