Un écosystème marin vulnérable (VME) est un concept introduit par la résolution 61/105 des Nations Unies de 2006[2], et défini dans les lignes directrices de la FAO en 2009[3] comme étant les « groupes d’espèces de communautés ou des habitats pouvant être vulnérable aux impacts des activités de pêche.
La vulnérabilité d’un écosystème est liée à la vulnérabilité des populations, des communautés ou des habitats qui la constituent. »
Les lignes directrices de la FAO définissent cinq critères pour identifier les EMV :
Caractère unique ou rareté
Importance fonctionnelle de l’habitat
Fragilité
Caractéristiques du cycle biologique des espèces
Complexité structurelle
Déclinaisons régionales
La FAO a émis depuis 2009 de nombreuses recommandations pour la gestion des EMV[4]. Ces recommandations sont progressivement déclinées par les états (ou par des groupes d'état) en mesures réglementaires ou en plan d'action.
Atlantique Nord Est
En Atlantique Nord-Est, le règlement européen 2016/2336 interdit la pêche de fond sur les écosystèmes marins vulnérables au-delà de 400 m de profondeur[5].
Ce règlement dresse une liste des types d'habitats d'EMV et des taxons les plus susceptibles de s'y trouver qui sont considérés comme des indicateurs d'EMV.
↑E. Kenchington, L. Beazley, F. J. Murillo, G. Tompkins MacDonald, E. Baker., « Coral, Sponge, and Other Vulnerable Marine Ecosystem Indicator », Identification Guide, NAFO Area., (lire en ligne)
↑UNEP-MAP-RAC/SPA. 2010. Fisheries conservation and vulnerable ecosystems in the Mediterranean open seas, including the deep seas. By de Juan, S. and Lleonart, J. Ed. RAC/SPA, Tunis: 103pp. [2]