Économie d'Eure-et-LoirConstituant majoritaire de la région naturelle de Beauce, « grenier de la France », l'Eure-et-Loir est un département ayant une longue tradition agricole, également en développement dans plusieurs filières économiques relatives à l'énergie, l'industrie et les services. Agriculture et industrie agro-alimentaireAgricultureL'Eure-et-Loir comporte cinq régions agricoles : au centre-est et au sud, la Beauce chartraine et la Beauce dunoise, à l'ouest, le Faux-Perche et le Perche, au nord-ouest, le Drouais et le Thymerais. Chaque année, la surface agricole utile (SAU) du département, 455 157 ha en 2015[1], diminue au profit de l'artificialisation des sols et de l'augmentation des espaces boisés. À titre d'exemple, le projet relatif à l'autoroute A 154 consommerait environ 600 ha, soit entre 5 et 6 exploitations agricoles[2], la SAU moyenne par exploitation étant de 105 ha en 2010. La plus grande partie de cette surface, découpé essentiellement en grandes exploitations, est vouée aux cultures céréalières, tandis que dans l’ouest, l’élevage bovin, notamment avec la présence de vaches laitières, annonce la Normandie. Productions végétales
Productions fourragèresLes productions fourragères sont installées sur 31 230 ha, soit environ 7 % de la SAU, dont presque la moitié concerne des surfaces toujours en herbe (15 040 ha). Animaux d'élevageLe cheptel porcin est le plus nombreux avec 51 003 unités. Le cheptel bovin compte 39 587 unités, dont 8 004 vaches laitières. La production de lait de vache atteint 532 490 hectolitres. Les ovins sont au nombre de 9 466 et les caprins de 1 170. Concernant l'aviculture, une race de poule d'origine locale, la faverolles, porte le nom de la commune d'Eure-et-Loir dont elle est issue. Industrie agro-alimentaireL'industrie agro-alimentaire, promue par Agrodynamic (pôle d'excellence rurale), se distingue avec deux entreprises importantes du secteur : Ebly à Châteaudun et Andros à Auneau. ÉnergieÉnergie éolienneEn , l'Eure-et-Loir est au 6e rang des départements français pour la production électrique éolienne, avec 217 turbines développant une capacité totale de 520 MW[3]. Énergie solaireIndustrieCosmétiqueLa Cosmetic Valley (pôle de compétitivité) constitue le premier pôle français de l'industrie de la beauté et du bien-être, avec de grands noms comme Guerlain, Paco Rabanne, Lolita Lempicka, Jean-Charles de Castelbajac, Jean-Paul Gaultier... PharmacieL'industrie pharmaceutique regroupe, autour de Dreux et Polepharma[4], les entreprises du secteur comme Leo Pharma, Ipsen, Novo Nordisk... Matières plastiquesL'industrie du caoutchouc et des matières plastiques est représentée à travers le pôle de compétitivité Elastopole. Voir aussiArticles connexes
Notes et référencesRéférences
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