L'union de la droite et du centre détient les cinq sièges marnais. Pour se conformer à la loi sur le non-cumul des mandats, les députés-maires Les RépublicainsArnaud Robinet (1re) et Benoist Apparu (4e) ne sont pas candidats à leur réélection, préférant rester maire de Reims et Châlons-en-Champagne[4],[5]. Dans la 1re circonscription, Valérie Beauvais, adjointe à la voirie d'Arnaud Robinet, est la candidate des Républicains pour lui succéder[6]. Dans la 4e circonscription, c'est l'adjointe aux finances de Benoist Apparu, Lise Magnier, qui est investie[4]. Frédérique Schulthess, membre de l'UDI et également adjointe de Benoist Apparu, critique l'absence de consultation des militants LR-UDI pour cette investiture. Elle songe à se présenter sous l'étiquette En marche!, mais faute d'investiture, elle apporte son soutien au maire de Sainte-Menehould, Bertrand Courot[7].
Catherine Vautrin choisit quant à elle de se représenter dans la 2e circonscription et renonce ainsi à la présidence du Grand Reims[8]. De même, Charles de Courson — seul député UDI du département — est candidat à un nouveau mandat. Il renonce ainsi à la mairie de Vanault-les-Dames.
Dans la 3e circonscription, le député Philippe Martin, d'abord candidat, annonce en qu'il ne se représente pas pour des raisons personnelles. Il soutient alors Rachel Paillard, maire de Bouzy et conseillère régionale, pour lui succéder[5]. Le , Rachel Paillard est investie par le parti Les Républicains[9], au détriment d'Éric Lamaille, ancien conseiller municipal de Mardeuil et directeur de campagne de Philippe Martin durant les législatives de 2007[5]. Éric Lamaille se présente néanmoins sous les couleurs du mouvement de Jean-Christophe Fromantin, 577 - Les Indépendants[10].
À gauche
En , le Parti socialiste organise des primaires ; en sortent vainqueurs Alexandre Tunc (1re), Imane Maniani (2e), Hadhoum Belaredj Tunc (3e), Rudy Namur (4e) et Linda Munster (5e)[11]. Cependant, après l'élection présidentielle, le Parti socialiste et le Parti communiste s'allient dans quatre circonscriptions[12],[13] : les socialistes Alexandre Tunc et Imane Maniani sont investis dans les circonscriptions rémoises (1re et 2e) tandis que les communistes Pierre Martinet et Dominique Caillou sont investis dans les circonscriptions du sud du département (3e et 5e), où le Front national est fort[12]. Dans la 4e circonscription, les deux partis présentent deux candidats séparés, le candidat communiste Dominique Vatel ne souhaitant pas s'effacer derrière Rudy Namur, réputé proche de Manuel Valls[12],[13].
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Autres
Le , La République en marche dévoile ses candidats : Éric Girardin, vice-président du CCRB, dans la 3e et Bertrand Trépo dans la 5e. D'abord annoncé dans la 2e circonscription, le nom de Claire Verget-Garnier disparaît de la liste des candidats dans la journée. Dans la 4e, le maire de Sainte-Menehould Bertrand Courot est considéré comme favori pour obtenir l'investiture[14]. Le parti choisit cependant de ne pas investir de candidats face aux successeurs d'Arnaud Robinet et Benoist Apparu dans les 1re et 4e circonscriptions[15]. Les deux députés sortants avaient appelé, avec d'autres élus Les Républicains, à « répondre à la main tendue par le président de la République »[16]. Bertrand Courot se présente néanmoins sous l'étiquette « majorité présidentielle »[17] (divers droite en préfecture) et Aina Kuric, référente départementale d'En marche !, est investie dans la 2e circonscription[18]. L'avocat Gérard Chemla, soutien d'Emmanuel Macron, est candidat « sans étiquette mais en soutenant la majorité présidentielle » dans la 1re circonscription. D'abord lui aussi candidat, Julien Maya-Pérez rejoint la campagne de Gérard Chemla[19].
Le Front national présente un candidat dans chaque circonscription marnaise : Sandrine Vignot dans la 1re, la conseillère régionale Cindy Demange dans la 2e, le secrétaire départemental du parti Baptiste Philippo dans la 3e, les conseillers régionaux Thierry Besson et Thomas Laval dans les 4e et 5e circonscriptions[20]. L'Union populaire républicaine de François Asselineau présente également cinq candidats : Guillaume Prin (1re), Evelyne Fernandez-Toussaint (2e), Jérôme Loeb (3e), Manon Poinas (4e) et Naceur Yagoubi (5e)[21]. La candidature de Jérôme Loeb n'apparaît cependant pas dans la liste des candidats dévoilée par la préfecture.
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