YSL Beauté, à ne pas confondre avec les parfums Yves Saint Laurent, était une entreprise française, créée en 2001 pour regrouper les activités de couture, parfumerie et cosmétiques de Sanofi Beauté lors de la vente par le groupe pharmaceutique de sa filiale beauté. Aujourd'hui filiale de L'Oréal, elle commercialise sous licence les marques de parfums de luxe Yves Saint Laurent, Maison Martin Margiela, Viktor & Rolf, Cacharel et Diesel.
1966 : construction du site industriel de Lassigny dans l'Oise.
1972 : Charles of the Ritz cède à Yves Saint Laurent et Pierre Bergé l’activité haute couture de la marque, conservant la partie « cosmétique et parfum ».
1975 : Roger & Gallet entre dans le giron du groupe Sanofi
1986 : Pierre Bergé, Yves Saint Laurent, et Carlo De Benedetti acquièrent le groupe Charles of the Ritz.
1990 : la licence Oscar de la Renta intègre le groupe Sanofi Beauté.
1992 : ouverture d'une extension de l'usine de Lassigny à l'occasion de l'introduction de la nouvelle ligne de soins Yves Saint Laurent.
1993 : L'entreprise Yves Saint Laurent (parfums et couture) entre dans le giron du groupe Sanofi ; les résultats ne seront pas au rendez-vous[3] et peu après le retrait de la vente du parfum Yves Saint Laurent Champagne pour atteinte aux droits d'auteur[4], la maison se trouve rapidement à vendre[5].
: la commission européenne autorise le rachat de YSL Beauté par le groupe L'Oréal.
Fin 2009 : la licence Oscar de la Renta est reprise par la maison de couture homonyme.
2011 :
la licence Boucheron est reprise par Interparfums.
la licence Ermenegildo Zegna est cédée au groupe américain Estée Lauder.
2013 : à l'échéance du contrat, le , la licence Stella McCartney n'est pas renouvelée[6].
2015 : dissolution de la société.
L'Oréal luxe: Yves Saint Laurent Beauté
La commission européenne a déclaré que la fusion des marques Yves Saint Laurent Beauté et L'Oréal ne poserait pas de problème de concurrence. Bien que Les activités d'YSL beauté et de l'Oréal se recoupent dans le secteur des cosmétiques de luxe, l'entité fusionnée « continuera de subir une forte concurrence de la part d'autres fabricants internationaux performants, proposant une vaste gamme de produits de beauté, tels qu'Estée Lauder, LVMH ou Chanel »[7].
↑« Yves Saint laurent : Sanofi change de cap », Stratégie, sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le ) : « cette acquisition à prix d'or n'a pas réussi à doper les résultats de la branche parfums-cosmétiques »