Yves GandonYves Gandon
Yves Gandon, né le à Blois et mort le à Paris 9e[1], est un écrivain français, lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française en 1948. BiographieLa poésie est, dans l'œuvre abondante de ce critique (Le démon du style) et de ce romancier (Le pré aux dames) de grande qualité, un "domaine réservé". Fantaisiste et lyrique, allègre et fervent tour à tour dans Ventres de guignols (1922), Blason de la mélancolie, que préfaça Léon-Paul Fargue (1936), Prières de la dernière nuit (1943), Petite Suite d'été (1957), il s'est plu à pasticher la poésie chinoise dans Le pavillon des délices regrettés (1942), La terrasse des désespoirs (1943) et Rêveries sur les divins empereurs (1943), trois plaquettes qui ont été réunies, en 1947, sous le titre de la première, en un volume plusieurs fois réédité depuis lors. Ces poèmes, attribués à un imaginaire poète chinois du siècle passé, Tsing Pann Yang, étaient à tel point réussis que la critique s'y trompa et chanta les louanges du "plus grand poète chinois du XIXe siècle". Yves Gandon est président de la Société des gens de lettres de 1957 à 1959, président du PEN club français de 1959 à 1973 et président de l'Association internationale de la critique littéraire de 1969 à 1975[2]. Il reçoit le prix Gustave Le Métais-Larivière de l'Académie française en 1969 pour l'ensemble de son œuvre. Il est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur le [3]. Grand voyageur, il a fait plusieurs fois le tour du monde. Décorations
Œuvre
Notes et références
Liens externes
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