Yuliya Efimova
Yuliya Efimova (en russe : Юлия Андреевна Ефимова et en français : Ioulia Andreïevna Iefimova), née le à Grozny en Russie (Tchétchénie), est une nageuse russe, spécialiste de la brasse. BiographieEfimova vit à Taganrog et s'y entraîne dans le Volgodonsk Swim Club sous la direction d'Irina Vyatchanina. Elle est considérée comme un grand espoir de la natation russe en brasse. Elle a fait ses premiers pas sur la scène internationale aux championnats d'Europe en petit bassin en 2007 à Debrecen, où elle s'adjuge toutes les distances en brasse. Sur 100 m et 200 m, elle bat le record d'Europe en petit bassin, devenant la première femme sous les 1 min 5 s. Quelques mois plus tard, aux championnats d'Europe de natation de 2008 à Eindhoven, elle triomphe sur 200 m brasse et devient vice-championne d'Europe sur 50 m brasse. Elle déçoit par contre sur 100 m brasse en manquant la qualification pour la finale. En , aux championnats du monde en petit bassin à Manchester, elle remporte la médaille de bronze sur 200 m brasse derrière la Sud-Africaine Suzaan van Biljon et l'Australienne Sally Foster. Aux Jeux olympiques d'été de 2008, elle termine au pied du podium du 100 m brasse, échouant à 9 centièmes de Mirna Jukić, et 5e sur 200 m brasse. Yuliya Efimova connaît sa première consécration au niveau mondial, aux Championnats du monde 2009 organisés à Rome, en remportant l'or sur 50 m brasse, devant Rebecca Soni, en établissant un nouveau record du monde en 30 s 09, battu quelques jours plus tard par Jessica Hardy en 29 s 80. Dans un nouveau duel face à Rebecca Soni sur 100 m brasse, elle devra se contenter de la médaille d'argent. Aux Championnats du monde 2011 à Shanghai, elle prendra deux nouvelles médailles d'argent sur 50 m et 200 m brasse. Lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres, après une décevante 7e place sur 100 m brasse, le 2 août, elle va décrocher sa première médaille olympique, en prenant le bronze sur 200 m brasse derrière Rebecca Soni et Satomi Suzuki. En 2013, aux Championnats du monde organisés à Barcelone, Efimova établit un nouveau record national sur 100 m brasse en 1 min 5 s 02, mais ne prend que la médaille d'argent, derrière la Lituanienne Rūta Meilutytė, seulement âgée de 16 ans. Le , lors d'une épreuve de Coupe du monde à Tokyo, Efimova bat le record du monde en petit bassin sur 50 m brasse, avec un temps de 28 s 71[3]. En décembre, aux Championnats d'Europe en petit bassin, elle remporte quatre médailles d'or, dont une sur 200 m brasse, où elle établit un nouveau record du monde avec un temps de 2 min 14 s 39[4]. Le , le journal russe Vedomosti annonce que Yuliya Efimova, a été contrôlée positive à la DHEA, un stéroïde. Le test a été réalisé en . Elle a avoué avoir pris des compléments alimentaires[5]. Le , la FINA révèle que la nageuse est suspendue à titre provisoire à compter du [6]. La Fédération internationale de natation la suspend 16 mois à partir du , ce qui fait que Efimova perd les deux records du monde ainsi que les 5 médailles européennes obtenues entre ce contrôle et la suspension[7]. En , un contrôle positif d'Efimova au meldonium est annoncé. Ce produit est considéré comme dopant depuis le [8] mais autorisé auparavant. Elle n'est pas sanctionnée car les traces trouvées en 2016 pourraient être issues d'une prise de ce produit en 2015 lorsqu'il était autorisé[9]. Le , elle devient vice championne olympique sur 100 m brasse lors des JO de Rio. Quatre jours plus tard elle décroche la médaille d'argent au 200 m brasse lors de cette même compétition. Lors des Championnats d'Europe de natation 2018, elle rafle la médaille d'or sur le 100 m brasse devant Rūta Meilutytė et Arianna Castiglioni[10]. PalmarèsJeux olympiques
Championnats du mondeGrand bassin
Petit bassin
Championnats d'EuropeGrand bassin
Petit bassin
Notes et références
Liens externes
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