Siddhārtha Gautama (sanscrit ; pāli : Siddhattha Gotama) dit Shakyamuni « sage des Śākyas » ou le Bouddha (« l’Éveillé »), est un chef spirituel qui vécut au VIe siècle av. J.-C. ou au Ve siècle av. J.-C., fondateur historique d'une communauté de moines errants qui donnera naissance au bouddhisme.
Il aurait vécu à peu près quatre-vingts ans, mais les traditions ne s'accordent pas sur les dates exactes de sa vie, que les recherches modernes tendent à situer de plus en plus tard : c. 623-543 av. J.-C. selon la tradition theravada ; c. 563-483 av. J.-C. selon la majorité des spécialistes du début du XXe siècle
Le Bodhisattva, l'« être d'Éveil » désigne un futur Bouddha à partir du moment où il engendre et actualise le Bodhicitta, c'est-à-dire l'« esprit d'Éveil » par le vœu de l'accomplir afin d'enseigner à tous les êtres sensibles la voie de la Libération. La « carrière du bodhisattva » consiste en la pratique des six ou dix Perfections de vertu ; le Bouddha ayant lui-même suivi cette voie avant d'atteindre l' « insurpassable parfait Éveil ». Beaucoup de traditions bouddhistes considèrent que nous sommes déjà cette Nature-de-Bouddha, et que la tâche consiste à la laisser s'épanouir en nous.
Losar est le nom de la fête du Nouvel An tibétain. Losar signifie littéralement nouvelle année (lo = année, gsar = nouveau). Avec le festival de la Grande Prière (Monlam) fondé par Tsongkhapa en 1409, c'est l'une des deux fêtes bouddhistes les plus importantes au Tibet.
Origines
Les fêtes du Nouvel An ont une origine prébouddhique remontant au premier roi tibétain Nyatri Tsenpo, dont le règne débuta en l’an -127 (av. J.-C.). L'année de son intronisation marque la première année du calendrier tibétain, c'est donc en son honneur qu'est célébré le Losar.
Calcul
Le Losar tombe souvent sur le même jour que le Nouvel An chinois (quelquefois avec un jour ou de temps en temps avec une différence d'un mois lunaire). Il est calculé, à peu de choses près, de la même manière que le Tsagaan Sar, le Nouvel an de la Mongolie, lequel repose sur le même concept que le Nouvel An chinois...
Il est appelé « Sūtra du Cœur » car il contient le cœur de l'enseignement de la Prajnaparamita. C’est le plus court des soutras Prajñāpāramitā, un ensemble de textes de longueur très variable écrits entre le Ier siècle av. J.-C. et le VIe siècle ap. J.-C., dont le thème principal est la Perfection de la Sagesse (aussi appelée Sagesse parfaite, Connaissance transcendante, ou Sagesse transcendante, Prajñā), à savoir la vacuité (śūnyatā en sanskrit) de toute chose et de tout phénomène, ce qui ne veut pas dire leur non-existence, mais leur absence de caractère substantiel, fixe et inchangeant.
Le Livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché fait un parallèle entre l'approche de la mort par la tradition tibétaine et la recherche contemporaine.
Il décrit en particulier les bardos qui seraient des états de conscience post-mortem, auxquels un ouvrage de 1927 au titre similaire, le Bardo Thödol (Livre des morts tibétain), faisait déjà référence.
L'ouvrage contient des exercices pour se préparer à la mort et aider les mourants.
Ce livre se présente également comme une introduction à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma.
Comparaison entre le Bardo Thödol et l’expérience de mort imminente
Dans son ouvrage, Sogyal Rinpoché écrit que certains Occidentaux assimilent l’expérience de mort imminente (NDE) aux descriptions du Bardo Thödol. Sogyal Rinpoché note que la question méritera une étude dépassant le cadre de son livre. Il aborde cependant la question en termes de similitudes et différences. Il note que l’expérience de sortie hors du corps de la NDE correspond à la description du Livre des Morts Tibétain. Il mentionne qu’au Tibet, les Tibétains sont familiers avec le phénomène de délok (dé lok, qui est revenu de la mort), une notion décrite par Françoise Pommaret dans son ouvrage Les Revenants de l'au-delà dans le monde tibétain, publié aux éditions du CNRS en 1989. L’expérience des déloks correspond au Bardo Thödol et à la NDE.
Le Tōdai-ji(東大寺?, littéralement « Grand temple de l’est »), de son nom complet Kegon-shū daihonzan Tōdai-ji (華厳宗大本山東大寺?), est un templebouddhiste situé à Nara au Japon. Il est le centre des écoles Kegon et Ritsu, mais toutes les branches du bouddhisme japonais y sont étudiées et le site comprend de nombreux temples et sanctuaires annexes. Dans l’enceinte se trouve la plus grande construction en bois au monde, le daibutsu-den(大仏殿?, Salle du Grand Bouddha), qui abrite une statue colossale en bronze du bouddhaVairocana appelée Daibutsu(大仏?), c'est-à-dire « Grand Bouddha ». Le bâtiment, d’une largeur de huit travées de piliers (soit 57 mètres), est de plus aux deux tiers plus petit que le temple originel qui en comprenait douze.
De nombreux bâtiments secondaires ont été groupés tout autour de la Salle du Grand Bouddha sur le flanc de coteau légèrement incliné du mont Wakakusa. Parmi eux, le Kaidan-in(戒壇院?, salle d’ordination), le Shōsō-in(正倉院?), ancien grenier qui fut transformé en entrepôt d’objets d’art et le Hokke-dō(法華堂?), réputé pour sa collection de sculptures du VIIIe siècle. Le rôle du temple est étroitement lié à la fonction impériale, les rites et cérémonies qui s’y déroulent devant protéger le pays et la famille de l’empereur.
Le temple, construit au VIIIe siècle, est détruit et reconstruit presque intégralement deux fois au cours de son histoire, au XIIe et au XVIe siècle. Son édification sous l’égide de l’empereur Shōmu entre 745 et 752 requiert la mobilisation de toutes les ressources du jeune État japonais et grève durablement les finances publiques. Le monumentalisme inédit du projet traduit l’idéal politique de Shōmu, c’est-à-dire un État centralisé fondé sur le bouddhisme. Par la religion, Shōmu compte accroître le contrôle encore lâche de la cour impériale sur les provinces en établissant un vaste réseau de temples à travers tout le pays, réunis sous la coupe du Tōdai-ji. Toutefois, la puissance des temples de Nara devient telle au VIIIe siècle qu’elle donne l’impression de pouvoir même menacer l’hégémonie de la cour, conduisant les empereurs à des mesures fiscales et politiques importantes, notamment le déplacement de la capitale. Le Tōdai-ji ne joue ainsi un rôle politique et religieux prépondérant que durant quelques décennies, son influence déclinant ensuite peu à peu, ce qui entraîne des difficultés majeures pour la gestion de ses domaines répartis dans tout le pays. Toutefois, symbole de l’empereur et de l’État, le Tōdai-ji verra se mobiliser pleinement le gouvernement et la population pour sa reconstruction après les destructions de 1180 et de 1567 en raison de guerres civiles…