Vorles de Marcenay
Saint Vorles, né vers 530, mort en 591, est un prêtre ayant vécu en Bourgogne. Connu pour son don d'ubiquité il est fêté le 16 juin. BiographieVorles serait né vers l'an 530 à Marcenay, dans l'actuelle Bourgogne. Certains lui prêtent des liens de parenté avec le roi des Francs de Bourgogne, Gontran Ier, qui régnait sur la Burgondie à cette époque. Il meurt le et est inhumé à Marcenay, dans l’église Saint-Vorles. Après sa mort, un folklore nourri voit le jour à son sujet. L'invoquer guérissait de nombreuses maladies, comme la peste ou le choléra, prévenait les infirmités, la famine, et bien d'autres choses selon les besoins[1]. Le miracle de Saint VorlesSon principal miracle est lié au don d'ubiquité qu'il aurait possédé. On raconte qu'un jour où il célébrait une messe à Marcenay en présence du roi et de sa suite, il s'immobilisa et resta un très long moment figé et absent. Quand il revint à lui, il expliqua qu'il était parti sauver un enfant dans une maison en feu à Plaines, village distant d'environ 25 kilomètres de là. Le roi envoya alors des gens pour vérifier ses dires. Ceux-ci trouvèrent les parents de l'enfant en question, cherchant Vorles pour le remercier[2]. Ce miracle garde encore aujourd'hui plusieurs représentations artistiques[3]. ReliquesD'abord enterrés en l'église de Marcenay, les restes de Saint Vorles furent transférés à Châtillon-sur-Seine, dans une église qui devint l’église Saint-Vorles de Châtillon, en 868, pour les protéger des invasions normandes[4]. Un sarcophage retrouvé à Marcenay, dans une crypte sous le chœur de l’église, semble être le sien[5],[6]. NotoriétéSaint Vorles est fêté le [7], particulièrement dans la région du Châtillonnais. Deux églises portent aujourd'hui son nom :
Le prénom Vorlette est le féminin de Vorles. Ces deux prénoms, aujourd'hui rarement portés, se trouvent encore dans le Châtillonnais. Bibliographie
Notes et références
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