Durant son premier mandat elle a été adjointe parlementaire des ministres des Affaires municipales André Bourbeau puis Pierre Paradis. Le premier ministre Robert Bourassa l'a nommée ministre déléguée aux Communautés culturelles le . Elle a été réélue lors des élections générales de 1989 en septembre, défaisant le futur député et ministre Joseph Facal par 2 207 votes. Dans le nouveau cabinet Bourassa elle devient ministre déléguée à la Condition féminine. Lorsqu'au début de 1994 Bourassa est remplacé par Daniel Johnson comme premier ministre, Violette Trépanier devient ministre de la Sécurité du revenu et ministre déléguée à la Condition féminine et à la Famille dans le nouveau cabinet. Elle ne se représente pas lors des élections de septembre 1994.
Durant ses mandats à la Condition féminine et à la Famille, Violette Trépanier a fait du dossier des services de garde à l'enfance l'une de ses priorités[4].
Cadre au Parti libéral du Québec
À partir de 2001, Violette Trépanier a occupé le poste de directrice du financement et du recrutement pour le Parti libéral du Québec[5]. À ce titre, elle a témoigné devant la commission Bastarache sur le processus de nomination des juges au Québec, en . De même, dans le cadre de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (Commission Charbonneau), l'avocat du Parti libéral a offert en de faire témoigner Mme Trépanier[6]. Le nom de Trépanier revient souvent dans les témoignages des témoins, ce qui montre les doutes sur son rôle à jouer dans le financement du Parti libéral du Québec[7]. Son témoignage a finalement débuté le vendredi pour se poursuivre le mercredi 25, après le long congé de la Fête nationale.
Publications
Violette Trépanier, « Une pionnière de la défense des droits humains », dans Anita Caron, Lorraine Archambault, Évelyne Tardy et Robert Comeau, Thérèse Casgrain, une femme tenace et engagée, Chicoutimi, Les Presses de l'Université du Québec, (lire en ligne)
Notes et références
↑ a et bBiographie sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
↑Jean-Louis Fortin et al., PLQ inc. : comment la police s'est butée au parti de Jean Charest, Montréal, Les éditions du Journal, , 352 p. (ISBN978-2-89761-093-7 et 289761093X, OCLC1126598589), p. 99