En 1983, lors d'une tournée en Finlande, elle émigre aux États-Unis[1].
En 1994, elle fonde l'Ensemble de chambre Mullova[1] pour jouer Bach notamment.
Elle joue principalement deux violons : un de Guadagnini 1750 et un Stradivarius, le « Jules Falk » de 1723, cordé en boyaux pour le répertoire baroque (par exemple Vivaldi ou Bach) avec également un archet baroque (un Dodd et un Voirin) « puisqu'il modifie la qualité du son de manière nettement plus dramatique que tout le reste », affirme l'interprète[3].
Elle est mariée au violoncelliste Matthew Barley et vit à Londres. Elle a trois enfants : Misha, issu de la relation avec Claudio Abbado ; Katia, fruit de la relation avec le violoniste Alan Brind et Nadia, issue du mariage avec Barley[4],[5].
Discographie
Viktoria Mullova a enregistré d'abord pour Philips à partir de 1986, puis Onyx Classics à partir de 2004.
« [… Sibelius :] La jeune Viktoria Mullova s'inscrit en droite ligne dans la descendance de Ginette Neveu. […] Elle offre une interprétation sensationnelle, prenant la musique à bras le corps, tirant de son instrument des sons puissants, alliant comme peu d'autres une virtuosité extravagante avec une musicalité et une précision sans faille. [… Tchaïkovski :] Viktoria Mullova et Seiji Ozawa signent une version de très haut vol de ce concerto. […] Un disque majeur. »
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 10 » dans le magazine Répertoire no 161.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Francis Drésel d'un « 8 » dans le magazine Répertoire no 170, juillet 2003, p. 38–39.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 10 » dans le magazine Classica no 75.
Voir aussi
Bibliographie
Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale au XXe siècle, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1985, 1989, 1995), 4e éd. (1re éd. 1982), 1278 p. (ISBN2-221-08064-5, OCLC901287624), p. 621.