Victor GeorgeVictor George Georges Victor en 2018, lors d'une journée d'étude consacrée à Joseph Calozet
Victor George, né à Bois-et-Borsu le et mort à Marche-en-Famenne le [réf. nécessaire], est un poète belge de langue wallonne. BiographieEnfanceLe wallon est la langue maternelle de Victor George[1]. Parcours professionnelVictor George est professeur de français à l'athénée de Dinant[2]. De 1997 à 2008, il siège au Conseil des Langues régionales endogènes de la Fédération Wallonie-Bruxelles[3],[4]. Il a également traduit les unes du quotidien L'Avenir à l'occasion des Fêtes de Wallonie[1]. L'homme de lettresÉlu en 1979 à la Société de langue et de littérature wallonnes, il fut le secrétaire de cette institution de 1982 à 2006[3]. Ses contributions ont paru dans deux périodiques de la Société : Wallonnes et Les dialectes de Wallonie. Également membre du cercle dialectal Lès Rèlîs Namurwès, il a assuré la direction de sa revue Les Cahiers wallons de 1986 à 2006[5]. Victor George est le plus jeune poète sélectionné par Maurice Piron dans l'Anthologie de la littérature dialectale de Wallonie[6]. À la fin de l'année 2023, fait rare en littérature wallonne, ses poèmes ont fait l'objet d'une traduction en italien[7]. Proche du poète et professeur de littérature Jean Guillaume[5], Victor George a prêté sa voix à la lecture du recueil posthume de celui-ci, Pa-drî l's-uréyes, en vue de la réalisation du coffret de disques compacts Œuvres poétiques wallonnes[8]. Son œuvre est écrite dans le respect scrupuleux du parler de Bois-et-Borsu[9]. Il pratique une poésie « très brève, avec un sens aigu de l’ellipse et de l’image »[10]. L'homme de théâtreVictor George a fondé la troupe de théâtre dialectal Li qwètrin.me ake à Bois-et-Borsu[3]. En fonction des besoins de cette troupe, il a réalisé des traductions de pièces vers le wallon local[2]. Il était également membre et secrétaire du jury du Grand Prix du Roi Albert 1er, le prix de théâtre dialectal le plus important en Wallonie[3]. ŒuvrePoésie
Ce recueil constitue un numéro spécial de la revue littéraire Les Cahiers wallons (41e année, no 6, juin 1978, paginé 81-104)
Ce recueil constitue un numéro spécial de la revue littéraire Les Cahiers wallons (46e année, no 3, mars 1983, paginé 35-56)
Sélection de poèmes en version bilingue wallon-italien, avec trois inédits ; traduction de Jean Robaey
Essais
Préfaces
Réception critiqueVictor George est vu comme un continuateur de la génération de poètes wallonophones composée de Willy Bal, Jean Guillaume, Marcel Hicter, Albert Maquet, Louis Remacle et Georges Smal. De ce fait, il occupe une place analogue à celle d'Émile Gilliard dans l'histoire des lettres wallonnes[4]. Jean-Luc Fauconnier le considère comme « un des derniers grands poètes en langue wallonne »[11]. Notant la qualité poétique et linguistique des œuvres de George, il note que « toute son œuvre littéraire se caractérise par ce qu'on a parfois appelé — avec une connotation loin d'être péjorative — la « poésie du peu », une pratique très exigeante qu'il maîtrisait à la perfection »[12]. Prix et Distinctions
Voir aussiBibliographie
Notes et références
Liens externes
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