Vicente López Enguídanos y Perlés naît à Valence en 1774. Il a deux frères, José et Tomás, qui deviendront également graveurs[1].
Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando à partir de 1786, mais on connaît peu d'éléments sur sa vie. On suppose qu'il meurt à Madrid vers 1799, aucune œuvre n'étant signée de lui après cette date[1].
Œuvre
Vicente López Enguídanos a gravé de nombreux dessins destinés à illustrer des ouvrages, notamment[1] :
Antonio José Cavanilles, Icones et descriptiones plantarum, quae aut sponte in Hispania crescunt aut in hortis hospitantur (6 vol., Madrid : Imprenta Real, 1791-1801) : les planches no 179, 201-217, 219, 221-235, 237-300, 301-560, 568[2].
José Garriga, Uranografía o Descripción del cielo (Madrid : Imprenta Real, 1793), avec trois grandes estampes dont Magnitud de las estrellas. Hemisferio meridional et Magnitud de las estrellas. Hemisferio septentrional (toutes gravées sur cuivre à l'eau-forte et au burin)[3].
Le Sage, Aventuras de Gil Blas de Santillana (Madrid : Marín, 1797).
Retratos de Españoles ilustres, con un epítome de sus vidas (Madrid : Calcografía Nacional, 1791)[6], avec notamment Retrato de Rodrigo Díaz de Vivar[7],[8] et Retrato de Bartolomé de las Casas[9],[10], tous les deux gravés sur cuivre à l'eau-forte et au burin d'après un dessin de José López Enguídanos[11]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(es) Clemente Barrena, Javier Blas, Juan Carrete Parrondo et José Miguel Medrano, « Siglo XVIII. Libros y series de estampas », dans Calcografía Nacional: catálogo general, vol. I, Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Calcografía Nacional, (lire en ligne [PDF]).
(es) Juan Carrete Parrondo, « Botánica y grabado calcográfico. Los hermanos López Enguídanos », dans VV. AA., Antonio Joseph Cavanilles (dir.), Hortus regius matritensis, Madrid, Real Jardín Botánico, .