Veronica Abad est née à Cuenca[1]. Elle appartient à une famille de musiciens ; durant son enfance, elle pratique le ballet et joue du piano et du violon[2].
Elle étudie l'administration des affaires sans décrocher de diplôme. Elle suit ensuite des cours pour devenir coach en entrepreneuriat à Santiago du Chili ; elle étudie également la stratégie politique à la fondation Friedrich-Naumann (Allemagne), ainsi que l'innovation et la technologie à l'Institut des Amis de Sion, à Jérusalem[2].
Carrière politique
Veronica Abad se présente aux élections locales équatoriennes de 2006[3]. Plus tard, elle fonde le Network of Women Directors et travaille sur des projets internationaux visant à soutenir l'entrepreneuriat, notamment auprès des jeunes et des femmes[4].
Elle travaille au Secrétariat contre la malnutrition infantile entre 2020 et 2022[3].
Aux élections locales de 2023, elle est candidate à la mairie de Cuenca pour le mouvement AMIGO[5].
En conflit avec sa vice-présidente dès les premiers jours de son mandat, le président Daniel Noboa décide de l'éloigner en la nommant « collaboratrice de la paix » entre Israël et les Palestiniens, une mission qu’elle doit remplir depuis l’ambassade équatorienne à Tel Aviv[7]. Il annonce dans la foulée la réorganisation de la vice-présidence afin de réduire les pouvoirs de celle-ci. Verónica Abad l’accuse alors de l’envoyer « mourir à la guerre »[8],[9].
Elle est opposée à l'avortement[3]. Elle défend la liberté religieuse, la propriété privée et le libre marché[10]. Elle a montré de la sympathie pour Donald Trump, Jair Bolsonaro et le parti espagnol Vox[10].
Vie privée
Chrétienne[11], elle est mère de trois enfants[5].
↑Ana María Cañizares, CNN En Español, « Daniel Noboa envía a su vicepresidenta a Israel de forma 'indefinida' un día después de la posesión presidencial en Ecuador », CNN, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).