VerdeVerde (en corse : Verde [ˈbɛrdɛ]) est une ancienne piève de Corse. Située dans l'est de l'île, elle relevait de la province d'Aléria sur le plan civil et du diocèse d'Aléria sur le plan religieux. GéographieSituation et reliefLa piève de Verde tire vraisemblablement son nom des schistes aux couleurs vertes qui affleurent dans les environs. Elle désigne les territoires proches de la côte situés entre les fleuves Alesani et Bravona sur les flancs du Monte Sant'Appiano. Elle est délimitée à l'ouest par la Bravona, le col de San Gavino et le Monte Alto, qui la séparent des pièves d'Alesani au nord-ouest et de la Serra à l'ouest. CompositionLa piève de Verde correspond au territoire des actuelles communes de :
Pièves limitrophesLa piève de Verde avait pour pièves voisines : HistoireAu XVIe siècle, la justice était rendue en Corse par le gouverneur et par d'autres fonctionnaires, dont le nombre varia suivant les époques, et qui portaient le titre de commissaire ou de lieutenant.
La pieve de Verde se situe dans le diocèse d'Aléria où se trouvait un tribunal en matière ecclésiastique. Il en existait cinq à l'époque de Morati : Bastia, Aléria, Ajaccio, Nebbio, Sagone. Au XVIe siècle la piève avait pour lieux habités[3] :
Au début du XVIIIe siècle la piève de Verde comprenait les communautés suivantes[4] :
Pietra-di-Verde était le centre de la piève. Le , par le traité de Versailles, Gênes charge la France d’administrer et de pacifier la Corse. Passant sous administration française, la piève de Verde devient en 1790 le canton de Verde, renommé canton de Pietra-di-Verde en 1828. La piève religieuseL'église piévane de Verde était l'église de San Paulu, située sur la commune de Linguizzetta[5]. Elle est aujourd'hui ruinée. Elle est attestée par l'existence du lieu-dit Pieve. Voir aussiArticles connexesNotes et référencesRéférences
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